Quelques principes fondamentaux se vérifient dans notre quête d’une vie sereine, et passent par la pratique d’une hygiène de vie saine.
On parle de routine, mais de routine bénéfique et salvatrice. De celle qui accroche à nos vies des habitudes salutaires, et qui tend à nous faire adopter une bonne hygiène de vie.
Cette dernière est globale, et permet de mettre en place un cercle vertueux. De nos jours, avec l’explosion des pratiques et thérapies de bien-être, l’on peut se concentrer sur quelques principes fondamentaux qui pourront contribuer à plus de sérénité dans nos vies.
Comme le dit le dicton, avoir « un esprit sain dans un corps sain » serait la meilleure des postures à adopter. Prévenir autant que faire se peut la maladie, et tenter de rester en bonne santé le plus longtemps possible.
Mais comment pouvons-nous agir ? Par exemple, sur notre alimentation, notre pratique sportive, notre consommation d’alcool ou de tabac. Autant de comportements et d’habitudes qui auront une importance primordiale sur notre hygiène de vie. Il s’agira d’être attentifs à ce qui peut potentiellement nuire à notre santé, et agir en amont, de manière préventive, pour préserver notre capital santé.
Ne pas hésiter à demander de l’aide auprès de médecins, pour lutter par exemple contre des consommations addictives, pour retrouver un équilibre, faire évoluer nos habitudes lorsqu’elles menacent notre santé.
Selon France Assos Santé, organisation de défenses des patients, nous ne sommes pas égaux face aux enjeux sanitaires ; il est donc « important de les interpréter à l’aune de sa propre existence pour adopter une hygiène de vie adaptée ». Il s’agit de facteurs tels que « les caractéristiques physiques et psychologiques (poids, sensibilité au stress, à la fatigue, fragilité…), les antécédents familiaux, les habitudes de vie et les comportements (alimentation, activité physique, consommation de tabac, d’alcool…) ». Selon l’organisme, en matière de prévention santé, « le bon réflexe consiste à trouver l’équilibre entre ces différents facteurs ».
Puisque notre moteur est notre corps, il faut en prendre soin et lui donner un bon carburant. Cela passe évidemment par une alimentation variée et équilibrée.
Optez pour des produits frais (plutôt que des plats déjà préparés), limitez les excès de sucre, de sel ou de gras, évitez de grignoter entre les repas, écoutez votre sensation de satiété pour ne pas manger en trop grande quantité… Important : il faut éviter autant les carences que les excès.
Vous habituer à de bons réflexes nutrition santé vous aidera donc à vous sentir bien dans votre corps et dans votre tête. L’équilibre alimentaire se construit au quotidien.
C’est aujourd’hui communément admis : il est recommandé de faire 30 minutes d’exercice physique par jour. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’activité physique est « très bénéfique pour la santé du cœur, du corps et de l’esprit », elle « réduit les symptômes de dépression et d’anxiété », améliore les capacités « de réflexion, d’apprentissage et de jugement » et le bien-être général.
Pour se sentir bien, il faut donc se mettre en mouvement. L’OMS préconise la marche, le vélo, le sport en général, la détente active et le jeu comme « autant de façons courantes de pratiquer une activité physique pouvant être appréciée de tous, quel que soit le niveau de chacun ».
Pour se sentir bien, le sommeil doit être réparateur. De nombreuses études montrent que le sommeil est « crucial pour de nombreuses fonctions biologiques », avec des impacts sur la mémoire, l’apprentissage, le métabolisme et l’immunité…
Dans une étude, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) avance qu’une bonne nuit de sommeil doit être composée d’au moins trois à cinq cycles de 90 minutes en moyenne, et précise que « la quantité nécessaire et la qualité de sommeil varient grandement d’une personne à l’autre. L’environnement, l’hygiène et le rythme de vie jouent un rôle sur la capacité à dormir et à bien récupérer lors d’une nuit de sommeil ».
Parmi les petites astuces pour bien dormir : ne pas consommer de boissons caféinées, éviter de fumer avant le coucher, dîner léger, garder la chambre à coucher dans une atmosphère calme et obscure, éviter la rumination des pensées et des problèmes, favoriser une activité relaxante en fin de journée.
Ce concept est à la mode : la méditation de pleine conscience. Dans la mouvance de la pensée positive, elle serait un outil utile pour favoriser une bonne hygiène de vie. L’un de ses porte-drapeau en France est le psychiatre Christophe André, qui a écrit de nombreux ouvrages sur le sujet. Selon lui, aujourd’hui, « les bénéfices de la méditation sont confirmés par de nombreuses études scientifiques ». Elle permettrait de retrouver « l’équilibre émotionnel, le calme intérieur, la lucidité, la tolérance et la bienveillance », nous aidant « à résister aux maux de notre époque : égoïsme, matérialisme, dispersion digitale ».
Il s’agira de savoir « comment utiliser la respiration, le corps, la conscience de l’instant présent » pour notamment « faire face à la souffrance, stabiliser ses émotions, construire la paix de l’esprit et du cœur »…
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