QUOTIDIEN. La Cartoucherie a été pensée pour accueillir tous les équipements nécessaires et des activités variées. Des bureaux, un pôle d’enseignement et une école provisoire animent ainsi déjà le lieu. Il faudra en revanche attendre pour les commerces.
Les premiers habitants de la Cartoucherie espéraient peut-être pouvoir d’emblée profiter de commerces de proximité. Mais au rez-de-chaussée de leurs immeubles, les emplacements prévus à cet effet sont à ce jour obstrués par des panneaux publicitaires. Et il faudra visiblement patienter. « Nous tablons sur fin 2019, début 2020 pour l’ouverture des premières boutiques. Des contacts sont déjà noués, tout est en cours mais nous ne pouvons pas encore annoncer de noms d’enseignes », explique Jean-Jacques Bolzan, adjoint au maire de Toulouse en charge des commerces. 7 000 m² y seront dédiés sur l’ensemble du quartier dont une moitié sera accueillie au sein des futures halles avec une offre gastronomique « de qualité et conviviale ».
L’autre sera répartie aux pieds des immeubles. « Il y aura tous les commerces de proximité habituels, tabac-presse, boulangerie, fleuriste, épiceries, etc., ainsi qu’une moyenne surface alimentaire de 1 100 m² et une autre plus petite (600 m²) consacrée au bio ou au surgelé », détaille l’élu. Toujours dans le domaine du commerce un concept d’hôtel économique et écologique de l’enseigne Eklo verra le jour dans la future tour en bois prévue dans la deuxième phase du projet.
Pour autant, les signes d’activité se font déjà sentir en journée au sein du quartier, animé notamment par les allées et venues des étudiants du Pôle régional d’enseignement et de formation aux métiers de la santé, installé là depuis la rentrée universitaire 2015. 11 écoles et instituts de formation aux métiers de la santé du CHU de Toulouse accueillant 1 800 étudiants ont en effet déjà pris place dans des locaux de 12 000 m². Ils côtoient les deux premiers immeubles de bureaux livrés au printemps dernier abritant le siège du groupe Bouygues Immobilier, une agence Pôle emploi ainsi que les salariés de la Mutualité sociale agricole.
De plus, depuis la rentrée scolaire 2016, l’embryon de quartier résonne également des cris des enfants accueillis dans des préfabriqués en attendant la fin du chantier du groupe scolaire prévu pour septembre 2018. Une centaine d’élèves sont répartis sur cinq classes et si les débuts de cette structure provisoire ont suscité des craintes en termes de conditions d’accueil, tout semble rentré dans l’ordre. « La cour est petite et goudronnée mais les modules sont spacieux, climatisés et bien équipés.
Nous sommes mieux lotis que certaines écoles », se réjouit Céline Planques, déléguée FCPE de l’école de la Cartoucherie. À terme, le groupe scolaire Geneviève de Gaulle-Anthonioz abritera, sur une parcelle de 6 600 m², huit classes de maternelle et dix d’élémentaire, ainsi qu’un centre de la petite enfance de 80 places, un relais d’assistantes maternelles et une crèche familiale. Une dimension qui n’effraie pas Céline Planques : « On ne sait pas si l’école tournera à plein régime dès la rentrée 2018 mais il est normal de l’appréhender à l’échelle d’un quartier à haute densité. Nous n’en sommes qu’à la première tranche des travaux, celle qui comporte le moins de logements ».
Dossier : Quoi de neuf à la cartoucherie ?
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