Une application visant à enrayer les comportements pouvant mener à la radicalisation et des structures vers lesquelles se tourner lorsque l’on est directement confronté au phénomène…Autant de pistes sélectionnées par le JT pour agir et réagir face à la radicalisation.
Pour les familles ne sachant vers qui se tourner en casde suspicion de radicalisation d’un de leurs membres, parler avec une personne ayant vécu la même situation peut être un premier pas. L’association Jeunesse républicaine contre l’endoctrinement et pour la fraternité (Ajref) a ainsi été créée par le père d’un des jeunes lycéens des Arènes partis en Syrie en 2014. Depuis, elle agit en accompagnant les parents et l’entourage des victimes d’embrigadement. Selon le fondateur de l’association, le témoignage de son fils aurait déjà empêché le départ de dizaines d’adolescents. Des permanences ont lieu les 1er et 3e mercredis de chaque mois à l’Espace des diversités et de la laïcité (38 rue D’Aubusson) de 14h à 18h, sur rendez-vous.
ajref31@gmail.com, 05 81 91 79 60
Une application créée par et pour les adolescents, ayant pour objectif d’endiguer la violence, l’addiction, mais aussi la radicalisation. C’est ce qu’a développé l’association genevoise Kairos, qui travaille sur les comportements à risque chez les adolescents. “Otop”, se veut un réseau social de solidarité entre jeunes partant du postulat que l’énergie générant les comportements à risque peut tout aussi bien être tournée vers l’altruisme. Plutôt que de prévenir, Otop souhaite mettre en avant les comportements responsables via une plateforme d’offres et de demandes « de coups de pouce ». Une démarche visant à valoriser l’engagement des jeunes et développer le sentiment d’appartenance à une communauté. L’application sera bientôt disponible sur Google play et l’Appstore.
www.otop.life
En cas de doute sur un proche ou de changement de comportement inquiétant, le gouvernement a mis en place un numéro vert pour savoir comment réagir. De l’autre côté de la ligne, une équipe de huit personnes ; des réservistes de la police nationale ayant suivi un stage de sensibilisation par des formateurs de l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) et des universitaires spécialistes de l’islam et de ses dérives sectaires. Accompagnée par une psychologue, l’équipe traite les appels et deux policiers en activité sont chargés de les trier et de valider les signalements. Le relais est ensuite pris à l’échelon local par les préfectures. Le jeune et sa famille sont alors aidés par les services sociaux et éducatifs par une cellule psychologique.
0 800 005 696
Dossier ” Radicalisation : Toulouse innove dans la prévention ” :
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