Lectoure lance une consultation publique pour faire de la couleur bleu l’emblème de la ville, de son identité et de son attractivité. Si le projet est validé, un groupe de travail sera mis en place dès mai 2025.
Lectoure ambitionne de devenir la référence française en matière d’expression de la couleur bleue. Puisant dans son patrimoine et son histoire, la ville du Gers veut faire de cette teinte un axe central de son développement touristique, culturel et économique. « Lectoure, ville de culture et d’histoire, a depuis longtemps été intimement liée au bleu, que ce soit par la tradition de la teinture et du travail du pastel, ou par la place essentielle qu’il occupe dans notre patrimoine historique et culturel. Ou encore par la place de l’eau dans notre cité. Dans les paysages également. Et sur le logo de la ville enfin », précise la Mairie.
Ce projet, baptisé “Le Bleu”, s’inscrit dans une démarche ouverte et participative, où chaque habitant est invité à donner son avis, qu’il soit favorable ou non. Depuis le 28 février dernier, les citoyens peuvent exprimer leurs idées via les plateformes numériques de la municipalité. Une urne sera également installée dans la salle des pas-perdus de l’hôtel de Ville dès ce vendredi 7 mars, afin de recueillir les contributions des habitants.
Si le projet suscite une adhésion majoritaire, un groupe de travail sera constitué dès mai 2025 pour élaborer des actions concrètes autour de cette identité bleue. La consultation se poursuit jusqu’au 31 mars 2025, et toutes les voix seront prises en compte pour orienter les décisions municipales.
L’idée a été initialement portée par Pierre Léoutre, créateur du festival Bleu au Blues, ainsi que par François-Michel Lambert, ancien député écologiste et spécialiste du développement territorial. Ce dernier pourrait jouer un rôle clé dans l’accompagnement du projet si celui-ci obtient l’adhésion des habitants de Lectoure.
En s’appuyant sur cette couleur emblématique, Lectoure espère affirmer une identité forte et inédite, capable de séduire touristes et investisseurs, tout en impliquant pleinement sa population dans cette initiative.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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