Alors que la période de floraison touche à sa fin, les plantes habitantes des moissons, dîtes messicoles, sont en danger et font l’objet d’un plan national d’actions.
En cet été 2020, alors que la période de floraison touche à sa fin, la famille messicole déplore la disparition définitive de Camelina alyssum (Caméline alysson) et de Lolium remotum (Ivraie du lin) sur tout le territoire métropolitain. Des pertes pour la biodiversité qui s’accumulent et augmentent d’année en année. « Œuvrant afin que cela n’augure pas d’une hécatombe », le ministère de la Transition écologique et solidaire, les Conservatoires botaniques nationaux et leurs partenaires ont engagé un Plan national d’actions visant à enrayer le déclin de ces plantes des moissons, ou messicoles. Cela passe notamment par le déploiement d’efforts de promotion pour valoriser la diversité végétale dans les espaces agricoles.
Les plantes messicoles disposent d’une plateforme qui leur est entièrement dédiée, plantesmessicoles.fr, qui permet de mieux comprendre la valeur de ce patrimoine naturel trop souvent ignoré et les enjeux de sa conservation. Elles ont la particularité de germer dans les cultures agricoles, de naître et vivre au rythme des plantes cultivées, et parviennent difficilement à se maintenir dans d’autres conditions. Parfois qualifiées de mauvaises herbes, les messicoles représentent pourtant une ressource non négligeable pour les pollinisateurs. Elles enregistrent un effondrement de leurs populations : outre les 2 espèces disparues cette année en France métropolitaine, 18 sont menacées de disparition, et 14 sont quasi menacées.
La rédaction
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