Selon une étude menée par Inrix, le temps passé dans les bouchons à Toulouse serait de 130 heures en moyenne dans l’année 2018. La ville Rose fait moins bien que… Los Angeles.
Périphérique toulousain et embouteillages constituent un pléonasme décidément persistant. L’institut institut privé d’analyse de trafic routier INRIX a publié une étude sur les embouteillages. Elle concerne plus de 220 villes de 35 pays différents, tous continents confondus. Particulièrement pointée du doigt par ses routes souvent saturées, la ville Rose n’est pas épargnée par cette étude. En 2018, le temps passé dans les bouchons à Toulouse serait de 130 heures en moyenne.
Un constat lourd, amplifié par la comparaison avec les autres métropoles mondiales. A Los Angeles, le chiffre monte à 128 heures. Les embouteillages ont donc causé une perte de temps moins importante dans la deuxième ville la plus peuplée des Etats-Unis que dans la ville Rose en 2018. Autre parallèle évocateur : toujours en terme d’heures perdues dans les bouchons, Toulouse est précédée de… New York, qui compte 25 millions d’habitants. Seulement trois heures supplémentaires ont été perdues dans la plus grande ville des USA.
Si ces statistiques pointent du doigt les difficultés de trafic dans la quatrième ville de France, celle-ci n’est pas la plus mauvaise élève du pays. En tant que capitale, Paris est logiquement la métropole dans laquelle le temps perdu dans les bouchons est le plus important en 2018, avec 235 heures au compteur. L’autre pilier de l’Occitanie, Montpellier, est en troisième position en France avec 163 heures. Bordeaux, Nantes, Lyon et Marseille font également moins bien que Toulouse.
A l’échelle mondiale, c’est Bogota qui est la championne du temps perdu dans les embouteillages. Avec 272 heures en 2018, la capitale colombienne devance Rome (254) et Dublin (246). Enfin, parmi les villes références en terme de fluidité du trafic, figurent Amsterdam. Seulement 69 heures ont été perdues dans la circulation de la capitale néerlandaise en 2018. En Australie aussi, les voyants sont au vert puisqu’à Canberra, les automobilistes ont passé 61 heures dans les bouchons, soit deux fois moins qu’à Toulouse.
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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