Le Premier ministre Jean Castex, accompagné de trois autres ministres, sera à Toulouse ce vendredi 9 octobre. L’ordre du jour prévu initialement était sécuritaire, suite aux multiples violences enregistrées dans la Ville rose depuis quelques mois. Mais l’évolution de la situation sanitaire et les dernières mesures de restrictions viendront sûrement s’y ajouter…
En visite à Toulouse ce vendredi 9 octobre, le Premier ministre Jean Castex devait aborder avec Jean-Luc Moudenc et les autorités locales le problème sécuritaire de la Ville rose suite à plusieurs événements violents survenus ces derniers mois. Il sera d’ailleurs accompagné du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, du Garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti et du ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer.
Mais il est certain que la sécurité ne sera pas le seul ordre du jour. La menace pour Toulouse de passer en alerte maximale coronavirus générant de fortes inquiétudes, nul doute que le pan sanitaire sera également discuté.
S’il venait à être minimisé, les professionnels de la restauration se chargeront d’en faire une priorité. En effet, à l’appel de l’Union des métiers et des industries hôtelières de Haute-Garonne (UMIH), les cafetiers et restaurateurs de la ville ont prévu de se rassembler devant la préfecture ce vendredi matin pour interpeller le gouvernement au sujet des dernières restrictions sanitaires prises pour le secteur d’activité. Ils demandent notamment à bénéficier de mesures compensatoires, redoutant le passage de Toulouse en zone écarlate.
Entre la venue exceptionnelle de quatre ministres et les manifestations prévues pour l’occasion, des perturbations de circulation sont à prévoir dans les rues du centre-ville de Toulouse. De même que sur le réseau Tisséo. La station “Capitole” de la ligne A du métro sera notamment interdite d’accès, et non desservie, en fin de matinée. Plusieurs lignes de bus seront également déviées. Pour optimiser vos déplacements ce vendredi 9 octobre, pensez à consulter les informations réseau de Tisséo.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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