Les CHU de Toulouse, Montpellier et Bordeaux participent à un essai clinique qui vise à réparer les cœurs endommagés par un infarctus sévère du myocarde. À ce jour, 13 patients prennent part à cet essai dont les résultats préliminaires sont prometteurs.
Voilà peut-être un futur traitement pour les personnes qui ont été victimes d’un infarctus sévère du myocarde. Les premiers résultats de l’essai clinique auquel participent les CHU de Toulouse, Montpellier et Bordeaux, sont prometteurs. 13 patients prennent part à cet essai, dont 4 dans la Ville rose. L’objectif est de réparer les cœurs grâce à l’injection de cellules souches afin « d’éviter le développement d’une insuffisance cardiaque chronique pouvant impacter la qualité de vie des patients », explique Matthieu de Kalbermatten, président de Cellprothera, la biotech à l’origine de cette solution.
Cette dernière permet de régénérer des tissus cardiaques endommagés par un infarctus grâce à l’injection d’un biomédicament, constitué donc de cellules souches récupérées dans le sang et traitées in-vitro. Ne nécessitant qu’une seule et unique injection, ce traitement présenterait de nombreux avantages. « Les essais que nous menons permettent d’éviter de multiples hospitalisations, un traitement médicamenteux à vie et, dans des cas plus sévères, une greffe cardiaque. Grâce à cette solution, le patient devient son propre médicament : aucun rejet n’est possible et le corps se soigne alors de lui-même », explique Matthieu de Kalbermatten. D’autres centres en France participent à cet essai clinique comme le CHU de Dijon, Grenoble et Besançon et l’Hôpital Privé Jacques Cartier à Massy, ainsi que 4 centres en Grande-Bretagne. Cette procédure thérapeutique est également en cours d’essai à Singapour.
Source : communiqué de presse
La rédaction
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