Depuis le 18 février, on connaissait déjà trois candidats au rachat des parts mises en vente par l’actionnaire principal chinois Casil Europe. Il s’agissait des concessions Eiffage et de deux groupements français : d’un côté, Vinci Airports allié à la Caisse des dépôts Infrastructure et à Prédica (groupe Crédit Agricole). De l’autre, la société de capital investissement Ardian associée à la Banque Populaire Occitanie, à la Caisse d’Epargne Midi-Pyrénées et aux fonds Mirova (Natixis).
Alors que rien ne laissait présager un élargissement des repreneurs, trois nouveaux dossiers pourraient être finalement sélectionnés par la banque Lazard, mandatée par Casil Europe. Parmi eux figurerait notamment le Français EDF Invest, déjà candidat en 2015 avec la Caisse des Dépôts et Vinci Airports.
Egalement sur les rangs, le groupe d’ingénierie Edeis. Son président a précisé à la Dépêche du Midi les contours du montage qui consisterait à créer une société regroupant les trois aéroports d’Occitanie déjà gérés par Edeis (Nîmes, Tarbes-Lourdes et Toulouse-Francazal) ainsi que l’aéroport Toulouse-Blagnac. Un consortium, baptisé AD’OC pour “Aéroports d’Occitanie”, dans lequel les collectivités locales seraient “majoritaires par essence”.
Enfin, le troisième potentiel repreneur serait de nationalité chinoise. Une candidature qui inquiète puisque ce groupe coté serait prêt à répondre au prix de 500 millions d’euros fixé par la société publique chinoise qui compose Casil Europe avec le fonds privé Friedman Pacific Asset Management. Pour rappel, ce montant est jugé trop élevé par de nombreux acteurs du dossier, dont plusieurs syndicats qui ont d’ailleurs saisi vendredi 22 février la justice pour geler le projet de vente.
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