14 Mars 2025
14 Mars 2025
À l’Université Toulouse III Paul Sabatier, des étudiants travaillent sur des projets qu’ils enverront dans l’espace pour 2021. Qui de mieux que Thomas Pesquet pour transporter ces travaux vers l’ISS ?
C’est un petit bout de Toulouse qui s’apprête à partir dans l’espace. Des étudiants de l’Université Toulouse III Paul Sabatier s’apprêtent à envoyer leur projet dans l’espace. Un objectif qu’ils ont depuis un an. Suite à leur victoire avec des étudiants de l’école de design Nantes Atlantique au concours génération ISS. Cette compétition leur a permis d’élaborer des expériences à but artistique, pédagogique, technologique et scientifique prévues pour être réalisées par l’astronaute Thomas Pesquet lors de son prochain vol à bord de la station spatiale internationale en 2021.
Au total, ce sont deux projets sur lesquels travaillent les jeunes. Le premier s’appelle TETRISS. Il rassemble une équipe de 80 étudiants en DUT Mesures physiques et Génie mécanique et productique. L’objectif : montrer l’influence de la pesanteur sur divers phénomènes physiques et chimiques, à travers 4 expériences regroupées au sein d’une plateforme automatisée.
Le deuxième projet s’appelle EKLO. Seulement une étudiante en master Biologie végétale à UT3 y consacre son temps. Le reste de l’équipe est entièrement composé de Nantais. Ensemble, ils ont développé une capsule dans laquelle grandiront des fleurs d’œillets d’Inde, sous le regard et les soins des astronautes de l’ISS. L’association EKLO proposera, en parallèle, de nombreuses déclinaisons sur Terre en impliquant le grand public dans ce projet afin de créer un lien encore plus fort entre la Terre et l’espace.
Bien que les étudiants n’aient pas pu se voir physiquement en raison de la distance qui les sépare, cela n’a pas été le principal problème. Pour l’équipe EKLO « la principale difficulté a été financière . La recherche de financements est un vrai défi pour nous. »
Bien que la période de confinement ait aussi perturbé l’avancée de nombreux travaux sur le campus. Le départ pour l’espace de ces projets ne devrait pas être retardé.
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