Pour éviter la propagation du coronavirus. De nouvelles décisions ont été prises par Olivier Véran. Parmi elles, la fermeture des bars à 22h à Toulouse. Pour les professionnels du secteur, cette mesure est désastreuse.
C’est une mesure qui risque de ne pas passer du tout. Les bars vont devoir fermer dès 22h à Toulouse. Une décision prise par Olivier Véran, le ministre de la Santé. La Ville rose est désormais en zone d’alerte renforcée. Déjà en lundi, Étienne Guyot, le préfet de la Haute-Garonne avait annoncé la fermeture une heure plus tôt de ces établissements. Et cela ne convenait pas aux gérants de bars. Malgré l’extension des terrasses, ces fermetures anticipées risquent de plomber les chiffres d’affaires.
Pour Philippe Belot, le vice-président de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie de Haute-Garonne « cette décision est absurde » a-t-il confié à Actu Toulouse avant même les annonces du ministre de la Santé. « Ils ont identifié un coupable et cela permet de montrer que l’État fait quelque chose. » Le professionnel craint un désastre économique. « À ce rythme, nous allons avoir 300 000 chômeurs de plus dans nos métiers, mais tout le monde s’en fout. À Toulouse, on va tourner dans les 3 000 chômeurs de plus et entre 12 et 13 000 en région Occitanie. Soit bien plus de casse que dans l’aéronautique. »
Les gérants de bars ont l’impression de ne pas être entendus. Philippe Belot menace d’actions prochainement. « Cela pourra passer par des blocages du périphérique, voire de toute la ville. On y pense déjà. On pourrait aussi bloquer les autoroutes dans toute la France, à Perpignan, à Marseille… Peut-être que cela nous permettra d’être mieux entendus. » La fermeture à 22h des bars risque de précipiter les dires du vice-président de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie de Haute-Garonne.
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