Mercredi 27 mai, le gouvernement a émis un nouveau décret interdisant la prescription de l’hydroxychloroquine pour les patients atteints du Covid-19. Une mesure qui donne suite à nombre d’avis défavorables quant à son utilisation.
L’Occitanie prête à réaliser 20 000 tests quotidiens de dépistage du Covid-19 CC 2.0 by Vesna PixiPréconisée notamment par le Professeur Didier Raoult contre le Covid-19, l’hydroxychloroquine ne sera plus prescrite. C’est la décision du gouvernement ce mercredi 27 mai. Un décret qui s’appuie sur plusieurs avis critiques.
Mardi, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé avait « par précaution » lancé une procédure de suspension des essais cliniques dans l’attente d’une « réévaluation globale du bénéfice/risque de cette molécule. » Le même jour, le Haut Conseil de santé publique avait préconisé de « ne pas utiliser l’hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19 » hors essais cliniques. Des doutes qui s’appuient notamment sur une étude, parue le 22 mai dans The Lancet. Selon elle, la chloroquine et l’hydroxychloroquine, son dérivé, n’étaient pas efficaces. Ces médicaments augmenteraient même le risque de décès et d’arythmie cardiaque.
Depuis le 26 mars dernier, seuls les patients hospitalisés et gravement atteints de covid-19 pouvaient bénéficier de ce traitement. En effet, les médecins traitants, par décret, ne pouvaient plus la prescrire. Un point qu’a soulevé l’avocat toulousain Christophe Lèguevaques. Accompagné de deux de ses confrères du barreau parisien, l’avocat a, vendredi 22 mai, lancé une action collective pour laisser libre choix des prescriptions aux médecins généralistes.
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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