Guillaume Bernard a été blanchi. Le journaliste toulousain jugé pour “rébellion” lors d’une manifestation de Gilets jaunes a été relaxé, ce vendredi 15 novembre. Celui-ci avait été interpellé il y a un mois et placé 27 heures en grade à vue alors qu’il exerçait son métier.
Les soutien à Guillaume Bernard se sont rassemblés devant le palais de justice de Toulouse © SNJCe vendredi 15 novembre, dans la matinée, le journaliste toulousain Guillaume Bernard comparaissait devant le tribunal de Toulouse suite à son interpellation un mois plus tôt, alors qu’il couvrait une manifestation de Gilets jaunes. Celui-ci avait passé, le 12 octobre dernier, 27 heures en garde à vue pour “rébellion” et “jets de projectile”. Seul le premier chef d’accusation avait finalement été retenu contre lui.
Guillaume Bernard a finalement été relaxé des faits qui lui ont été reprochés. Des militants du Syndicat national des journalistes, de la Ligue des droits de l’Homme, de l’Association des journalistes de Toulouse ainsi sa famille étaient présents devant le tribunal, dès 8 heures, pour manifester leur solidarité. Le jeune journaliste de 26 ans, blanchi de toutes les charges qui pesaient contre lui, a été accueilli avec soulagement par ses soutiens.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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