Le dispositif relancé l’an dernier après une première expérimentation en 2013 est maintenant disponible en Haute-Garonne. Il doit encourager le recrutement des personnes résidentes dans des quartiers populaires.
Les emplois francs ont officiellement été lancés en Haute-Garonne ce jeudi 4 avril, à l’occasion des sixièmes Rencontres pour l’emploi. Cette mesure a pour but d’encourager le recrutement des habitants des quartiers populaires. Avec les emplois francs, des entreprises et associations qui embauchent un demandeur d’emploi résidant dans ces quartiers peuvent bénéficier d’une prime à l’embauche. Son montant atteint 5 000 euros par an sur trois ans dans le cas d’un recrutement en CDI, et 2 500 euros par an sur deux ans pour un CDD de plus de six mois.
Le dispositif des emplois francs n’est cependant pas une nouveauté. Il a d’abord été lancé sous forme d’une expérimentation en 2013 (sous le mandat de François Hollande) par François Lamy, à l’époque ministre délégué à la Ville . L’idée a cependant été abandonnée en 2014 par manque d’intérêt de la part des entreprises. Seulement 250 contrats ont été signés alors que le gouvernement en espérait au moins 2 000.
L’initiative a été relancée l’an dernier en Île-de-France, à Lille, à Marseille et à Angers, avec quelques changements : la suppression de la limite d’âge, la revalorisation des primes pour les entreprises, ou encore la levée de l’obligation d’être inscrit à Pôle emploi depuis au moins un an. Depuis, plus de 4 500 contrats ont été signés selon les chiffres du ministère du Travail. Il est maintenant étendu en Haute-Garonne et dans près d’une dizaine de départements jusqu’au 31 décembre 2019.
Bryan Faham
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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