A l’occasion des vœux à la presse ce matin, le Président Alain Di Crescenzo a dressé un bilan de l’action de la CCI Occitanie menée en 2018 auprès des entreprises puis a détaillé des résultats de conjoncture et souligné la bonne santé de l’économie régionale.
Néanmoins, il précise que cette dynamique ne doit pas occulter les difficultés des entreprises du territoire du fait des mouvements sociaux pénalisant fortement l’économie, et plus particulièrement les commerçants dont l’activité est paralysée depuis la fin d’année. « Nos entreprises ont besoin d’un soutien affirmé. Un soutien politique et économique » déclare Alain Di Crescenzo. Sur ce dernier point, il a salué l’initiative du Conseil Régional Occitanie.
Toutefois, ces aides financières ne suffiront pas et le Président de la CCI Occitanie propose 3 pistes :
• Le reversement de tout ou partie de la taxe sur les enseignes (TLPE)
• Le reversement de tout ou partie de la taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM)
• L’exonération de charges patronales
Cette demande sera formalisée par écrit au Ministre de l’Economie et des Finances, au Premier Ministre et au Président de la République. Alain Di Crescenzo souligne aussi une actualité difficile pour le réseau consulaire :
• La loi de Finances 2019, adoptée fin décembre 2018, prévoit de façon officielle une baisse de la TFC nationale affectée au réseau des CCI de 100 M€ en 2019 et de 100 M€ en 2020.
• Ce qui représente une baisse de 8,5 M€ par an pour les CCI d’Occitanie (soit : -13,40% en 2019 et -15,47% en 2020).
« Ce type de fin d’année s’apparente à une double peine pour notre économie et ses entreprises. Car, aux 58 000 personnes en activité partielle ou au chômage technique, au 0,2 % de PIB de moins que prévu, aux milliards de dégradations de biens matériels privés et publics qu’il faudra bien payer, s’ajoute un préjudice moins quantifiable. Je veux parler du pessimisme et de la défiance généralisée engendrés par ces répliques – comme disent les sismologues — qui, week-end après week-end, menacent de fissurer le pacte social sur lequel notre pays a construit sa prospérité et sa réussite. Car, si du point de vue comptable, un exercice est clos au 31 décembre, il en va tout autrement en termes de moral des Français ou d’image auprès des investisseurs. C’est pour cela que, cette année plus que jamais, on ne peut se tourner vers 2019 sans évoquer 2018 » conclut le Président de la CCI Occitanie, 1er Vice-Président de CCI France.
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