Le constat de l’association La Maison des citoyens 31 est cruellement simple: les confinements successifs ont généré une importante précarité. Mais aussi un élan de générosité entre citoyens, que le collectif appelle à poursuivre. Pour cela, il lance deux actions à Toulouse pour un Noël plus solidaire : les paniers suspendus et une collecte de jouets.
“De plus en plus de nos voisins sont dans la précarité en raison de l’effet domino de cette pandémie. Crise sanitaire, crise économique, licenciement, loyers impayés, précarité alimentaire…”, constate les membres de l’association La Maison des citoyens 31. A l’approche des fêtes, ces derniers en profitent pour appeler les habitants de Toulouse à faire de Noël un moment solidaire.
Pour soutenir l’élan de générosité né des différents confinements, La Maison des citoyens 31 lance deux opérations visant à répondre aux urgences dans un premier temps, mais aussi à amener un peu de douceur aux plus démunis, en cette période de fêtes de fin d’année.
Ainsi, à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 12 décembre, l’association organise à Toulouse une collecte de jouets pour Noël. Jeux, livres, bandes dessinées, et autres peluches, pour les enfants de 3 à 14 ans, seront les bienvenus dans les deux points de collecte identifiés : la pâtisserie Antoine Fornara au 31 avenue des Minimes et le Biocoop des Minimes au 4 avenue Frédéric Estèbe.
Dans un même temps, La Maison des citoyens 31 a installé des paniers suspendus. Le principe est simple: il s’agit de cagettes positionnées devant les commerces partenaires de l’opération, dans lesquelles les Toulousains peuvent déposer de la nourriture et/ou des produits d’hygiène, que des personnes dans le besoin pourront prendre gratuitement. Pour l’instant, trois paniers ont été confectionnés et implantés aux Minimes, devant le Biocoop de l’avenue Estèbe, devant le Carrefour Express du boulevard des Minimes et devant le Carrefour Market du boulevard Silvio Trentin. D’autres sont en fabrication et seront installés le 10 décembre dans le centre-ville de Toulouse.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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