14 Mars 2025
14 Mars 2025
Selon une enquête SeLoger, Toulouse serait la troisième ville la plus convoitée par les étudiants qui recherchent à se loger durant leur cursus.
©Philippe Salvador-JTAlors qu’ils avaient quitté Toulouse prématurément durant le confinement, les étudiants se préparent à reprendre le chemin de leur université, de leur école ou de leur centre de formation, et doivent donc penser à se loger. Une étude, menée par SeLoger, vient de confirmer le dynamisme de Toulouse en la matière. En effet, la ville se positionne à la troisième place d’un classement des 10 grandes villes les plus recherchées pour les locations étudiantes.
En juillet, les recherches de logements à Toulouse ont progressé de 12.5% en un mois. Lille et Rennes occupent le haut du tableau, avec une augmentation respectivement de 17.7% et 15.8%. En revanche, Bordeaux perd du terrain puisque les recherches y sont en baisse de 1.2%, entre juin et juillet dernier.
Ces chiffres sont riches de trois enseignements. D’abord que l’attraction des étudiants et le dynamisme de Toulouse sont restés intacts, malgré le confinement et la crise sanitaire en cours. Ensuite, que cette année, les jeunes s’y sont pris plus tard pour chercher à se loger. Pour finir, qu’ils consultent essentiellement des annonces d’habitats situés en centre-ville: Saint-Michel, les Carmes, Saint-Cyprien et le Busca font partie des principales requêtes.
D’autant que la Ville rose reste encore abordable en terme de logements étudiants. En effet, il faut compter en moyenne 632 euros mensuels (charges comprises) pour un appartement vide et 678 euros par mois ( charges comprises) pour un meublé. Un budget moins élevé qu’à Paris et dans les autres grandes villes ou il faudra débourser en moyenne 718 euros pour un logement déjà aménagé et 702 euros pour un vide. Mais plus conséquent qu’à Perpignan par exemple où il est possible de se loger pour 359 euros en moyenne.
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