Actuellement installé à Reading en Angleterre, le Centre européen de prévisions météorologiques doit déménager. Toulouse, candidate à l’implantation de la structure responsable des prévisions météo en Europe, semble déjà en bonne voie pour l’accueillir.
C’est une autre conséquence du Brexit. Le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT) implanté depuis 1975 à Reading, à l’Ouest de Londres au Royaume-Uni, doit déménager. Pour accueillir la structure, plusieurs villes du Vieux continent, dont Saclay, au Sud-Ouest de Paris, sont en concurrence. Mickaël Nogal, député de Haute-Garonne, expliquait sur La Dépêche du Midi qu’il souhaitait « regrouper trois grands services à Toulouse ».
La Ville rose est en effet un candidat très sérieux puisqu’un des trois services du programme européen d’observation spatiale de la Terre sur les sujets environnementaux est déjà situé à Toulouse. Il s’agit de Mercator Océan, service dédié à la prévision océanique. Le Centre européen de prévisions météorologiques, que la ville souhaite accueillir, travaille sur l’élaboration régulière de prévisions à moyen terme sur l’Europe.
Le gouvernement doit prendre une décision avant le 31 mai. Déjà capitale de l’aéronautique, Toulouse, si elle était choisie, s’affirmerait toujours plus comme une ville innovante et scientifique.
Nathan Themines
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires