De l’assiette au bien-être, une expérience inédite autour de l’huître au Domaine Tarbouriech, nouvel hôtel-sparestaurant entre Agde et Sète. L’ostréathérapie, un concept de soins pour une parenthèse iodée et nacrée.
Agri, oeno, ou oléotourisme… vino, oléo ou fruitithérapie : la nature a désormais le vent en poupe en matière d’escapade et de bien-être. L’ostréotourisme est l’un des derniers-nés de cette tendance du voyage, comme un retour aux sources, à la terre ou à la mer.
Savourer des huîtres accompagnées de quelques vins du terroir, pieds dans l’eau et regard sur l’horizon dans un décor de pontons de bois et de lumières d’ailleurs : telle était déjà la promesse (tenue) du Saint-Barth, le comptoir de dégustation des Tarbouriech, ostréiculteurs depuis trois générations à Marseillan. Mais les inventeurs de “l’huître rose” sont allés plus loin en imaginant le concept d’ostréathérapie et en lui dédiant un resort plein de charme et d’authenticité.
Trésor nutritionnel par sa chair, peu calorique et riche en protéines, sels minéraux et vitamines, l’huître est aussi utilisée depuis l’Antiquité dans la pharmacopée et pour les soins de beauté, notamment pour sa nacre, riche en calcium, aux propriétés reminéralisantes et restructurantes. Or, les huîtres Tarbouriech, élevées dans l’étang de Thau mais soumises à une marée artificielle leur donnant une saveur et une texture inimitables prisées des grands chefs, présentent une magnifique coquille aux reflets rosés et à la nacre épaisse et irisée.
Il n’en fallait pas plus à Florent Tarbouriech, secondé par sa fille Florie (le fils Romain s’occupe de l’élevage des huîtres) pour décider de valoriser ces produits et de lancer une gamme de cosmétiques et compléments alimentaires à base de nacre, aragonite, salicorne et “collagène marin” issu du byssus des moules (les filaments qui leur permettent de se fixer) : Ostréalia était né, et il lui fallait un écrin.
Niché au milieu des vignes, tout près de l’étang de Thau, le domaine Tarbouriech a ouvert cet été, redonnant vie à une « folie » du XVIIIe siècle qui abrite quatre chambres et suites et un restaurant gastronomique, mais aussi neuf lodges et deux résidences d’artistes dans la grange, avec vue sur piscine ou garrigue. Le spa, dédié à l’ostréathérapie, se cache dans les anciens chais viticoles et propose une gamme de soins signature : le rituel “Perle de nacre” à base d’actifs extraits de l’huître, le massage “Soie perlière” avec la coquille en guise de pierre chaude ou encore le modelage traditionnel au pochon “Soie marine” à base de byssus.
« Raconter notre histoire d’ostréiculteur et partager notre passion »
Entre deux soins, la visite des parcs sur l’étang et la découverte du travail conchylicole et, dès l’automne, des cours d’ostréologie — « la science de l’huître », autre concept breveté — complètent cette expérience inédite dédiée à Ostreidae. « Raconter notre histoire d’ostréiculteur et partager notre passion » : les Tarbouriech semblent avoir réussi leur pari de faire découvrir l’huître sous toutes ses facettes.
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