Le métro toulousain est une véritable galerie d’art : une ou plusieurs œuvres sont cachées dans chaque station ; découvrez les six créations d’artistes, made in Occitanie.
La station de métro Mermoz, située sur la ligne A, dispose de deux sculptures présentes sur les quais. Elles sont l’œuvre de l’artiste montpelliérain Daniel Coulet. La première se trouve sur le quai d’arrivée et représente un “arbre ouvert” ; et l’autre, située sur le quai de départ représente un “arbre fermé“. Ces deux œuvres, visibles depuis les rames, sont annoncées par une silhouette végétale.
Toujours sur la ligne A du métro, à la station Mermoz, l’artiste gersois Jean-Paul Chambas a lui réalisé un collage-peint. Il a choisi de faire plusieurs références sur son œuvre. On peut notamment voir l’aéropostale, l’aérospatiale, ainsi que des symboles du voyage. Le natif de Vic-Fezensac, qui a également réalisé une fresque dédiée à l’Opéra de Toulouse que l’on peut observer depuis le grand escalier du Théâtre du Capitole, a voulu représenter des anecdotes de la conquête de l’air.
À la station Fontaine-Lestang, les frères Hervé et Richard Di Rosa ont créé un véritable univers artistique. De nombreuses sculptures-jeux sont présentes sur la place devant l’entrée de la station, mais aussi à l’intérieur. Ces œuvres, avec leurs formes et leurs couleurs, sont des références enfantines. Les artistes sétois ont voulu ici mettre en avant les différences et les identités des peuples du monde.
Sur la ligne B du métro toulousain désormais, et plus précisément à la station Saouzelong, une œuvre cachée vous attend à la salle des billets. Il s’agit d’un vitrail rétroéclairé, réalisé par l’artiste tarnaise Monique Frydman, rempli de lumière et de couleurs des verrières. Le jaune et le violet s’entremêlent avec des arabesques qui évoquent des formes légères. L’objectif de cette œuvre étant de porter le voyageur vers la lumière pour ensuite descendre vers les quais.
Si les œuvres précédentes n’avaient pas de titre, Daniel Dezeuze, lui, a décidé d’en donner un à sa création : “Échelle ADN code 1, 2, 3, 4, 5, 6“. Comme son nom l’indique, l’artiste gardois a souhaité faire allusion à la représentation génétique de l’ADN avec ses six échelles de fibres optiques aux couleurs changeantes, situées dans le vide central de la station Empalot. Visible depuis la salle des billets et depuis les escaliers, cette œuvre apporte une touche de gaieté et de légèreté à la station.
Enfin, l’artiste toulousaine Corinne Sentou a posé sa patte sur la station La Vache, de la ligne B. Au fond de la salle des billets, face à l’entrée de la station, elle a créé une œuvre rétroéclairée qui forme un miroir arrondi. À intervalle régulier, des points électroluminescents rouges ont été disposés pour rendre l’œuvre lumineuse. Ce mur creusé crée ainsi une illusion d’optique aux yeux de voyageurs.
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