24 Février 2025
24 Février 2025
Les manifestations s’enchaînent en Occitanie depuis l’utilisation, jeudi 16 mars, de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution par Élisabeth Borne, pour faire passer la réforme des retraites au Parlement. Cela a encore été le cas ce samedi 18 mars.
La colère populaire est toujours présente. Après s’être rassemblés spontanément, par exemple sur la place du Capitole, les protestataires au 49.3 et à la réforme des retraites organisent maintenant des manifestations en Occitanie. Jeudi 16 mars, la Première ministre Élisabeth Borne a en effet utilisé l’article 49 alinéa 3 de la Constitution afin de faire passer le texte au Parlement.
À Toulouse, ce samedi 18 mars, une marche contre “les violences d’état, le racisme systémique et les frontières” et la loi “asile et immigration” occupait déjà les manifestants. Mais plusieurs rassemblements ont eu lieu dans d’autres grandes villes d’Occitanie. En comparaison aux précédents, ils n’ont cependant pas été très suivis. Les syndicats ont en effet la date du jeudi 23 mars en ligne de mire.
À Montpellier, où la manifestation est toujours en cours au moment de la rédaction de cet article, le mouvement a été particulièrement suivi. Les diverses organisations participantes et vidéos sur les réseaux sociaux font état de plusieurs milliers de manifestants.
Dans la préfecture aveyronnaise, 1200 personnes se sont rassemblées ce samedi selon les syndicats. L’Aveyron est un des départements d’Occitanie qui avait le plus de manifestations prévues contre le 49.3 et la réforme des retraites, avec des cortèges à Millau, Decazeville, Saint-Affrique, Villefranche de Rouergue et Capdenac.
À Tarbes, environ 700 manifestants ont défilé ce samedi 18 mars selon les syndicats.
Comme à Tarbes, « plusieurs centaines » de protestataires étaient réunis à Castres pour une manifestation contre la réforme des retraites et le 49.3, selon le syndicat SNES-FSU.
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