Si l’Occitanie compte de nombreuses stations de ski en activité, d’autres ont du fermer leurs portes ; le Journal Toulousain vous présente 7 stations de ski fantômes dans la région.
Située à 1 300 mètres d’altitude, à Mosset, dans les Pyrénées-Orientales, la station de ski du Col de Jau était réputée pour son côté familial, notamment pour la taille restée humaine de son domaine. Née dans les 1960, elle était, en effet, surnommée “la plus petite station de ski du monde”. Son tire-fesses et ses deux pistes bleues étaient ouverts durant les vacances scolaires, le week-end et les mercredis à la demande. Cette station de ski a connu un joli petit succès, mais malheureusement, par manque de neige durant cinq saisons de suite, les finances du site ont fondu, et elle a fermé au début des années 2000.
La station du Col du Soulor était gérée par la commune d’Arrens-Marsous, dans les Hautes-Pyrénées. Située à 1 400 mètres d’altitude, elle s’était rapidement équipée de deux téléskis qui permettaient aux visiteurs de profiter de deux pistes : une pour les débutants et une de niveau moyen. Mais le col étant mal exposé, la station du Col du Soulor est contrainte de fermer ses portes dans les années 1990 à cause d’un faible enneigement. Et ce, alors qu’au même moment, la station du Val d’Azun, qui s’étend du Col du Soulor au Col de Coraduque, ouvrait ses portes en 1989. À noter que les deux téléskis de la station du Col du Soulor ont ensuite été démontés entre 2006 et 2008.
Non loin de la frontière espagnole, dans les Pyrénées-Orientales, la station des Fourquets est un autre domaine skiable qui a été abandonné. À Prats-de-Mollo et à 1 700 mètres d’altitude, la station a pourtant bénéficié d’un bon enneigement au début de son activité dans les années 1970 et ce pendant 20 ans. C’était une station familiale composée de trois téléskis et de cinq pistes (2 pistes vertes, 1 bleue, 1 rouge et 1 noire) mais cette dernière n’a jamais su attirer les visiteurs en nombre. Par manque de neige également, la station des Fourquets a cessé de fonctionner au début des années 2000 et ses installations ont été débarrassées.
Dans les Hautes-Pyrénées et plus précisément à Campan, la station de ski de Payolle était un véritable “petit” domaine. Elle était équipée de deux téléskis, de deux pistes vertes, mais également de pistes balisées de ski de fond, au milieu de superbes paysages. L’activité hivernale de cette ville a finalement cessé, il y a un peu plus de dix ans à cause du faible enneigement. « Le problème, c’est que le taux d’enneigement est de trois semaines par an en moyenne sur les dix dernières années. Ce n’est pas suffisant » nous confiait le maire de Campan, Alexandre Pujo-Menjouet. La station de ski de Payolle a depuis été transformée en un circuit bosselé destiné aux adeptes du VTT et du BMX, qui peuvent en profiter toute l’année.
Si le Tarn ne compte aujourd’hui qu’une seule station de ski, celle située au col du Picotalen à Lacaune, elle en comptait une autre jusque dans les années 1970. Il s’agissait de la station de Triby à Mazamet. Située à seulement 1 000 mètres d’altitude, elle a pourtant connu un franc succès dans les années 1950-1960, après que les bénévoles du Ski-Club de la Montagne Noire aient eu la bonne idée d’installer un remonte-pente en 1948. La station disposait alors de pistes de descente et de ski de fond, mais aussi d’un tremplin en bois pour le saut à ski. Le tout dans un joli cadre bucolique. Mais cette belle aventure a pris fin en 1970 à cause de chutes de neige trop irrégulières à cette faible altitude.
Entre 1960 et 1970, une station de ski a été implantée dans la forêt de Lacouéou, en Ariège. À 1 450 mètres d’altitude, cette dernière, équipée d’un téléski permettant de descendre deux pistes, n’aura pas fait long feu. Seulement quelques années plus tard, à cause d’un faible enneigement, cette petite station ariégeoise ferme. Son téléski est ensuite transféré à Piau-Engaly.
La station Royal Aubrac était située à Saint-Chély-d’Aubrac, dans l’Aveyron. Elle appartenait à l’hôtel Royal, qui avait décidé dans les années 1970 de disposer de son propre domaine skiable. Ce dernier était composé de deux téléskis et quatre pistes de ski alpin, à 1 300 mètres d’altitude. Cette station n’a, elle, pas fermé ses portes à cause d’un faible enneigement, mais suite à la fermeture de l’hôtel Royal en 2006. Les nouveaux acquéreurs de l’hôtel n’ont ensuite pas voulu exploiter le domaine skiable, qui jouissait d’une faible activité hivernale. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’un seul téléski.
Commentaires
Sus Scrofa le 23/02/2025 à 17:15
Et Puigmal 2900, on en parle ?
AVig le 23/02/2025 à 12:11
Il ya également la station de Puyvalador qui a fermé me semble t’il