Le nombre de décès a augmenté en 2021 en Occitanie où l’évolution du nombre de morts accompagne la courbe des contaminations à la COvid-19.
“L’Occitanie enregistre un nombre de décès encore en forte hausse”, selon une publication de l’Insee ce vendredi 25 février. Le nombre de décès dépasse le niveau moyen connu avant la crise sanitaire liée au coronavirus.
“Toutes causes confondues, 64 451 personnes sont décédées en Occitanie en 2021”, d’après l’Insee. “Avec la poursuite de l’épidémie de Covid 19, les décès augmentent de 3,0 %, soit 1 879 décès de plus par rapport à 2020. Ils augmentent de 7,8 %, soit 4 684 décès de plus par rapport à la moyenne des années 2018 et 2019 qui avaient pourtant été marquées par des épisodes grippaux et des canicules importantes.”
L’institut constate que nombre de décès accompagne les pics de contamination à la Covid-19. “Comme en 2020, les décès de 2021 suivent la propagation du coronavirus”, écrit l’institut national des statistiques. “Fin janvier et plus encore fin avril et mi-août 2021, les décès dépassent la moyenne 2018-2019 dans les quinze jours suivant les pics de cas positifs détectés en Occitanie. Seule la hausse des décès enregistrée mi-octobre 2021 n’est pas précédée par une hausse des cas positifs détectés.”
“Néanmoins, au fil des mois, avec la généralisation de la vaccination, l’ampleur des vagues de décès se réduit par rapport à celle des contaminations”, rassure l’Insee. Grâce à la couverture vaccinale, les décès n’augmentent pas dans les mêmes proportions que les cas positifs en fin d’année avec la propagation des variants Delta, puis Omicron. L’insitut note ainsi que “tout au long de l’année 2021, du fait principalement de la vaccination, l’évolution des cas positifs s’est progressivement dissociée de celle des décès”.
Enfin, les données de l’Insee montrent que “les décès sont particulièrement nombreux en Lozère, dans l’Aude et dans l’Hérault”. Ils ont augmenté de plus de 10 % par rapport à 2018-2019. Et “c’est pour les personnes de plus de 55 ans mais aussi pour les personnes nées à l’étranger que la hausse des décès est la plus importante”, selon l’Insee. “En l’absence d’autres variables socioéconomiques disponibles, le fait d’être né à l’étranger permet d’approcher les inégalités sociales de santé : les personnes nées à l’étranger ont plus souvent un état de santé dégradé, un moins bon accès à la vaccination et aux soins et sont également, de par leurs professions et leurs conditions de vie, plus exposées au virus.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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