Habitat social en Occitanie, qui représente une soixantaine d’organismes HLM, émet une série de propositions pour développer le parc de logements sociaux dans la région.
L’union régionale Habitat social en Occitanie (HSO) s’active pour porter la voix des acteurs du secteur HLM. Elle représente aujourd’hui 62 organismes qui comptent pour plus de 300 000 logements dans la région. L’entité apporte une série de propositions auprès des pouvoirs publics pour redonner aux organismes la capacité de remplir leur mission.
Il faut pouvoir répondre aux besoins croissants sur le territoire régional. « L’Occitanie compte aujourd’hui plus de 170 000 demandeurs d’un logement social, un chiffre qui progresse d’environ 5% chaque année », selon Habitat social en Occitanie.
L’entité entend aider ses membres « pour penser les logements de demain et massifier la rénovation énergétique afin de faire face à la transition climatique ». Sans oublier de « soutenir les ménages modestes par une revalorisation des APL et aider les locataires les plus fragiles dans le contexte de crise énergétique ».
Pour répondre à ces enjeux et lever les freins auxquels les organismes sont confrontés, HSO porte une plateforme de propositions que voici.
– La revalorisation des APL et le rétablissement de l’APL accession à la propriété ;
– La suppression de la RLS (réduction du loyer de solidarité) qui ampute depuis 2018 les capacités d’investissement des bailleurs sociaux dans la production de logements locatifs sociaux neuf et la réhabilitation du parc Hlm ;
– Le retour à une TVA à 5.5% sur la construction et la rénovation de logements sociaux ;
– Un plan de rénovation énergétique de l’État renforcé pour atteindre 120 000 logements sociaux par an, au moyen de subventions dédiées à hauteur de 500 millions d’euros ;
– Le soutien de l’État dans l’accès à des ressources foncières à prix maîtrisé ;
– Un bouclier tarifaire énergies élargi pour couvrir l’électricité des parties communes et l’ensemble des modes de chauffage (GPL, cogénération avec appoint gaz) ;
– Une revalorisation de 25% du forfait charges de l’APL, pour compenser l’augmentation des coûts du gaz et de l’électricité ;
– Un chèque énergie accessible jusqu’à 2 000 euros de revenus mensuels par personne, avec un montant porté à 600 euros par an, et pouvant être utilisé pour régler les charges d’énergies auprès des bailleurs sociaux ;
– Une réduction de la TVA à 5,5% sur le gaz et l’électricité en tant que biens de première nécessité.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires