23 Février 2025
23 Février 2025
Le groupe Ours pastoralisme et activités de montagne (GOPAM) s’est réuni pour faire le bilan de la saison d’estive 2023 en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine.
Le préfet de la région Occitanie, Pierre-André Durand, a réuni lundi 20 novembre le groupe Ours pastoralisme et activités de montagne (GOPAM) pour faire le point sur la cohabitation entre l’ours brun et les activités humaines dans le massif pyrénéen.
L’occasion de rappeler l’importance de la conservation de l’espèce, qui relève d’un engagement international et d’un enjeu de biodiversité. « Le maintien d’activités de montagne, qu’elles soient professionnelles ou de loisirs, est le corollaire de la préservation de l’ours », écrit la préfecture dans un compte rendu.
Plus de 4 millions d’euros ont été consacrés par l’État à la protection des troupeaux et près de 350 000 euros à l’indemnisation des dégâts dus à l’ours. D’ailleurs, le bilan de la saison d’estive 2023 montre une baisse du nombre de dossiers “dommages” imputables à l’ours par rapport à 2022. Il est passé de 289 à 377.
Parmi les mesures de protection, l’effarouchement de l’ours a été renforcé sur le plan juridique, avec un arrêté interministériel qui prévoit des modalités graduées. « Le travail se poursuit sur les arrêtés départementaux dont certains ont été suspendus par le tribunal administratif », précise la préfecture. « Les mesures d’effarouchement sont l’une des solutions de protection des bergers et des éleveurs qui travaillent sur les estives. C’est une nécessité de sécurisation de ces femmes et de ces hommes qui travaillent à la qualité des troupeaux. »
Aussi, le préfet de l’Ariège a convenu avec les présidents de groupements pastoraux des estives prédatées la mise en place de réunions estive par estive dans le but d’analyser très finement les particularités topographiques de chacune, les moyens de protection, les périodes de prédations. L’idée est de pouvoir ajuster les mesures décidées.
Enfin, des nouveaux panneaux d’affichage seront installés sur le territoire de l’ours. Ils permettront d’informer le public des comportements à adopter en cas de rencontre avec un ours, des oursons ou des chiens de protection des troupeaux. Cet affichage est censé être plus clair et plus complet que le précédent.
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