C’est le résultat d’une étude d’opinion sur l’intérêt des habitants d’Occitanie pour le développement des énergies renouvelables. Elle est dévoilée un mois avant le premier tour de l’élection présidentielle.
Près de sept Occitans sur dix, 69 %, considèrent que la lutte contre le réchauffement climatique doit constituer un enjeu prioritaire de la prochaine élection présidentielle. Ce chiffre est dévoilé par le Syndicat des énergies renouvelables (SER). Ce dernier publie une série de mesures pour accélérer la transition énergétique en Occitanie et une étude d’opinion sur le sujet un mois avant le premier tour de la course à l’Élysée.
Cette étude indique aussi que 64 % des habitants de la région Occitanie estiment que la transition énergétique ne va pas assez vite dans le pays. “Dans ce contexte, les énergies renouvelables apparaissent comme un levier indispensable de la transition énergétique et de la lutte contre le réchauffement climatique, et font l’objet de fortes attentes dans la perspective du prochain quinquennat”, écrit le syndicat. En conséquence, 90 % des Occitans interrogés souhaitent que le futur président, encourage le développement des énergies renouvelables en France. C’est trois points de plus qu’au niveau national.
Il faut noter que les habitants de l’Occitanie font confiance au renouvelable pour accélérer la transition énergétique. Ils sont 89 % à juger “utile” d’amplifier leur développement pour lutter contre le réchauffement climatique.
“Toutes les sources d’énergie renouvelables sur lesquelles ont été interrogés les habitants d’Occitanie bénéficient d’une bonne image”, précise le SER. Elles rassemblent entre 62 % et 93 % d’opinions favorables. Par exemple, 93 % sont pour le développement de l’énergie solaire en Occitanie. 90 % approuvent le développement de l’hydro-électricité et de la géothermie. L’éolien en mer est le moins plébiscité avec tout même 62 % d’opinions favorables.
Pour développer les énergies renouvelables, le SER a rassemblé dix propositions dans un livre blanc. Le syndicat propose par exemple un “fonds social pour le climat” pour accompagner les plus vulnérables et permettre une transition énergétique pour tous. Il suggère également la mise en place d’un “parcours renouvelable” pour décrocher un emploi dans la transition énergétique.
Le Syndicat des énergies renouvelables demande aussi une étude d’impact climatique sous l’autorité du Premier ministre pour une meilleure cohérence des politiques publiques. De plus, il invite au développement d’une ambition énergétique cohérente avec celle de l’Union européenne et assise sur une fiscalité allégée pour les énergies renouvelables.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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