Montpellier conserve son titre de meilleure ville étudiante de France pour 2024, devançant Rennes, Toulouse et Caen. Le classement, publié par L’Étudiant, met en avant les critères d’offre de formation, de santé et de transports gratuits.
Pour la deuxième fois consécutive, Montpellier se hisse en tête du classement des meilleures villes étudiantes de France, établi par le magazine L’Étudiant et publié ce mercredi 3 juillet. La ville héraultaise devance Rennes, Toulouse et Caen.
Avec un score de 99 points sur 121, Montpellier se distingue sur les critères de l’offre de formation, la part d’étudiants, la santé, les transports. « C’est sur les transports, en particulier, que la différence s’est créée, puisque la ville est passée à la gratuité totale pour l’ensemble des résidents. C’est la seule collectivité du classement de L’Étudiant à avoir à ce jour passé ce cap », indique le magazine.
Rennes grimpe à la deuxième du classement avec 94 points. La ville bretonne devance Toulouse et Caen, exæquo à la troisième place avec 90 points chacune. La préfecture de la Haute-Garonne s’était sur la première marche du podium durant trois éditions de suite, avant de perdre sa place en faveur de Montpellier l’an dernier.
Grenoble (87 points), Angers, Besançon, Lyon et Strasbourg (85 points), et Nantes (84 points) complètent le top 10 du classement. En Occitanie, Nîmes occupe la 30ᵉ position avec 69 points, et Perpignan est 33ᵉ avec 66 points,
Le magazine L’Étudiant note par ailleurs une hausse des loyers dans 41 des 47 villes étudiantes analysées. Cette augmentation, qui s’établit en moyenne à 14 euros, est particulièrement marquée dans certaines villes comme Marseille-Aix-en-Provence (+57 euros), La Rochelle (+47 euros) ou Annecy (+43 euros). Malgré cette hausse, Paris reste de loin la ville la plus chère de France pour les étudiants, avec un budget moyen de 991 euros pour un studio.
Ce palmarès, réalisé chaque année depuis 18 ans, vise à informer les futurs étudiants sur la qualité de vie et les services disponibles dans les villes françaises. Il s’appuie sur un questionnaire envoyé aux villes participantes et sur des données publiques issues de l’Insee, du ministère de l’Enseignement supérieur et du ministère de la Culture.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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