Dans la liste des 50 sites industriels les plus polluants en France, quatre se trouvent en Occitanie, selon un rapport du Réseau action climat publié le 16 juillet.
Le Réseau action climat a publié ce mardi 16 juillet 2024, un rapport pointant du doigt les 50 sites industriels les plus polluants en France. Ces derniers sont « responsables à eux seuls de 7,3% des émissions nationales de gaz à effet de serre en 2023 », selon l’organisation.
« Ce rapport met en lumière les lacunes constatées en matière d’ambition et d’actions de la part des principaux acteurs industriels et des pouvoirs publics. Il propose des recommandations politiques concrètes pour réduire les impacts environnementaux de l’industrie tout en préservant la compétitivité économique du secteur », explique le Réseau action climat dans un communiqué.
Sur le podium de ce classement, figure des sites métallurgiques d’ArcelorMittal à Fos-sur-Mer et Dunkerque, suivis d’une implantation de Naphtachimie à Lavéra, dans les Bouches-du-Rhône. Parmi les autres sites polluants notables, on retrouve quatre sites en Occitanie :
Alors que la pollution engendrée par les activités industrielles est multiple (air, sols, eau, artificialisation des sols…), et que 500 000 sites industriels sont recensés en France comme présentant des risques environnementaux, le Réseau action climat exhorte les pouvoirs publics à un encadrement plus strict de ces activités.
Si une baisse des émissions de CO2 est à noter dans la plupart des sites (entre -13,6% et -23,5% pour ceux en Occitanie), le Réseau action climat déplore cependant un manque d’ambition et d’action de la part des industriels et des pouvoirs publics.
L’association appelle à un investissement massif de 48 milliards d’euros, dont 20 milliards pris en charge par l’État, pour décarboner l’industrie française. « Ce soutien public ne doit pas être de l’argent gratuit », insiste le Réseau action climat, qui prône des « éco-conditionnalités » pour un suivi des dépenses et une maximisation de leur efficacité.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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