Un appel à manifester est lancé à Perpignan après la mort de Nahel à Nanterre. Le préfet des Pyrénées-Orientales a pris des mesures de précaution en prévision de débordements. Il interdit notamment la vente et le transport de produits inflammables et d’armes.
Comme c’est le cas dans plusieurs villes en France, un appel à manifester est lancé à Perpignan pour la soirée de ce jeudi 29 juin, après la mort de Nahel par le tir d’un policier à Nanterre. En prévision d’éventuels débordements, le préfet des Pyrénées-Orientales, Rodrigue Furcy, a mis en place des mesures de précaution.
Le représentant de l’État a pris deux arrêtés interdisant la vente et le transport de produits inflammables, d’acides, d’explosifs et d’artifices, ainsi que la détention et le transport d’armes ou d’objets pouvant servir d’armes. Ces mesures s’appliquent immédiatement dans tout le département des Pyrénées-Orientales. En revanche, il est précisé que ces interdictions ne s’appliquaient pas aux spectacles pyrotechniques déclarés et tirés par des professionnels qualifiés.
Mardi 27 juin, un policier a tué Nahel, 17 ans, lorsque l’adolescente a refusé d’obéir aux ordres de deux agents au cours d’une opération de contrôle de la circulation à Nanterre, à l’ouest de Paris. Depuis, la tension est vive dans les banlieues, aussi bien dans la capitale que dans d’autres régions comme Lyon, Toulouse et Lille. Des échauffourées ont éclaté durant la nuit du mercredi 28 juin.
Le policier, auteur du tir mortel, va être suspendu, a indiqué le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. « J’ai demandé au préfet de police de suspendre administrativement le policier », a-t-il déclaré au cours d’un déplacement à Mons-en-Baroeul, dans le Nord.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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