La surveillance du moustique tigre sera renforcée en Occitanie à partir du 1ᵉʳ mai. Les autorités veulent ainsi empêcher l’implantation de maladies comme la dengue, le chikungunya ou le Zika.
Dès le 1ᵉʳ mai, l’Agence régionale de santé d’Occitanie activera son dispositif de surveillance renforcée du moustique tigre. Il sera en place jusqu’au 30 novembre, période de plus forte activité de cet insecte vecteur de maladies comme la dengue, le chikungunya ou le Zika.
La vigilance doit permettre de « limiter le risque d’importation et d’implantation de ces maladies ». Ce dispositif, à l’échelle nationale, repose sur la surveillance des populations de moustiques, avec des opérations de démoustication ciblées si besoin, ainsi que sur la détection rapide de cas de maladies par les professionnels de santé.
« Cette vigilance nous concerne tous pour empêcher la prolifération de ces moustiques à proximité de nos lieux de vie », souligne l’ARS dans un communiqué.
Aucune épidémie de dengue, de chikungunya ou de Zika n’est actuellement recensée en France hexagonale. En revanche, La Réunion fait face à une épidémie majeure de chikungunya, et la dengue circule activement en Guadeloupe.
En 2024, 2 107 cas de dengue ont été importés sur le territoire métropolitain, principalement depuis les Antilles françaises. En Occitanie, entre mai et octobre, 178 cas de dengue importés, trois cas de chikungunya et un cas de Zika ont été comptabilisés. Cinq cas autochtones de dengue — quand la personne n’a pas voyagé — ont également été signalés dans trois foyers différents.
« L’objectif de la surveillance est d’éviter et de maîtriser la mise en place d’un cycle de transmission autochtone », précise l’agence.
L’ARS recommande aux voyageurs se rendant en zone tropicale d’adopter des mesures de protection contre les piqûres de moustiques : vêtements couvrants, utilisation de répulsifs et de moustiquaires, recours aux insecticides et climatisation.
Au retour, il est conseillé de poursuivre ces précautions pendant sept jours et de consulter rapidement un médecin en cas de symptômes évocateurs.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Il traite notamment l'actualité dans l'Aude, l'Aveyron, le Gard, le Gers, la Haute-Garonne, l'Hérault et le Lot. Formé à l’ISJT, il a collaboré avec France-Guyane, La Tribune Toulouse et Freshr.
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