Durant le mois de novembre, l’association Champs Libres Aux Poules organise en Occitanie une grande opération afin de sauver de l’abattoir plus de 2 000 poules pondeuses. Elles sont considérées trop âgées pour être “rentables” dans les élevages. L’ensemble des rendez-vous de collecte sont déjà complets.
Pendant le mois de novembre, l’association Champs Libres Aux Poules, basée dans le Gers, organise une grande opération dans toute l’Occitanie pour permettre aux habitants d’adopter plus de 2 000 poules pondeuses. Celles-ci ont été récupérées auprès d’éleveurs volontaires, afin d’éviter de les envoyer à l’abattoir. Elles sont considérées comme étant trop âgées pour être rentables.
Et l’opération est un franc succès. La totalité des prochains rendez-vous en Occitanie, proposés sur inscriptions, sont complets. Des collectes sont prévues à Corronsac (Haute-Garonne), Brugnens (Gers), Lannemezan (Hautes-Pyrénées), Vielmur-sur-Agout (Tarn) et Reyniès (Tarn-et-Garonne), ce samedi 19 novembre, ou encore d’Auriac-sur-Vendinelle, Saint-Jory (Haute-Garonne), Frégouville, Pouylebon (Gers), Maubourguet (Hautes-Pyrénées) et Lauzerte (Tarn-et-Garonne), samedi 26 novembre.
Âgées de 18 mois seulement, les volailles ont encore de belles années devant elles. Leur durée de vie est estimée entre cinq et dix ans. « Elles pondront probablement encore, mais surtout, elles ont un caractère calme et curieux et deviendront très vite proches de vous », expliquent les membres de Champs Libres Aux Poules sur leur page Facebook. Depuis la création de l’association en 2020 par Heidi Carneau, 29 737 poules pondeuses ont été sauvées, car « adopter une poule, c’est sauver une vie », soutient la fondatrice.
Mais l’adoption se fait sous certaines conditions. Les personnes intéressées doivent par exemple adhérer à la charte éthique indiquée avant chaque inscription. Par ce biais, ils s’engagent à ne pas tuer, consommer ou revendre l’animal, à le protéger des prédateurs, à lui offrir un cadre de vie sécurisé dans lequel il bénéficiera de suffisamment d’espace (10 mètres carrés par poule), ou encore à le soigner si nécessaire. Une contribution de quatre euros minimum est demandée à chaque adoption. De nouveaux rendez-vous seront prochainement proposés sur le site internet de l’association. Une newsletter est également proposée pour être informé des futurs événements.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires