La qualité de l’air est en progrès dans la région, selon Atmo Occitanie. En effet, les concentrations de polluants liés à l’activité humaine sont en baisse et les épisodes de pollution également en baisse.
La qualité de l’air tend à s’améliorer dans la région. C’est en tout cas ce que révèle le dernier bilan d’Atmo Occitanie. « La qualité de l’air en Occitanie est globalement meilleure en 2022 qu’elle ne l’était avant la crise sanitaire. Les concentrations de polluants directement liés à l’activité humaine sont en recul et le nombre d’épisodes de pollution est également en baisse », indique l’observatoire régional de la qualité de l’air au sein de l’Occitanie avant de donner le détail des concentrations des différents polluants dans l’air l’année dernière.
Tout d’abord, celles du dioxyde d’azote (NO2) sont stables comparé à 2021 et en baisse de 24% en air ambiant et de 23% près du trafic routier comparé à 2017-2019. Les concentrations de particules fines (PM2.5) sont aussi inférieures (-4%) à celles de cette période. Mais, elles sont en forte hausse en air ambiant (+17%) ainsi qu’en proximité trafic (+19%) par rapport à 2021. Il en est de même pour les particules en suspension (PM10). Leurs concentrations ont augmenté de +14% en moyenne en air ambiant et +7% à proximité du trafic entre 2021 et 2022.
De leur côté, les concentrations d’ozone (O3) sont identiques à celles observées par Atmo Occitanie en 2017-2019. Mais elles sont supérieures à l’année précédente. L’observatoire régional de la qualité de l’air en Occitanie enregistre effectivement une hausse des concentrations d’ozone de 7% en moyenne en 2022. « Il convient toutefois de mentionner que l’été 2022 était exceptionnellement chaud et favorable à la formation de ce polluant. Au regard de ces conditions météorologiques particulières, la pollution à l’ozone est donc restée modérée », souligne-t-il.
Atmo Occitanie a d’ailleurs fait le choix de présenter l’évolution de la situation par rapport aux années précédant la crise de la Covid-19, et donc de 2017-2019, pour « s’affranchir des fluctuations météorologiques ». En plus de son bilan de la qualité de l’air, l’observatoire a présenté plusieurs mesures qu’il mettra en place pour se renforcer. Il va en effet poursuivre le déploiement des mesures de particules ultrafines, l’étude de suivi des perturbateurs endocriniens en région et participer à des études sur l’impact sanitaire de la pollution de l’air sur plusieurs bassins de population.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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