1er avril oblige, les poissons d’avril vont bon train, notamment en Occitanie où des canulars, tous plus fous les uns que les autres, ont circulé. Voici ceux qui ont particulièrement retenu l’attention du Journal Toulousain.
Alors que les Municipales approchent, Régis Godec, chef de file des Ecologistes pour les élections à Toulouse, a dévoilé une mesure de son programme sur ses réseaux sociaux ce mardi 1er avril. Et celle-ci est… plutôt insolite. En effet, le groupe des Ecologistes propose, « dans la lignée de son engagement pour la Nature en Ville », que « le jardin des Plantes soit réservé dans son intégralité au naturisme en été » à l’instar de certains campings. Rien que ça. Une mesure qui s’appliquerait chaque année de juin à septembre, si Régis Godec était élu à la tête de la Mairie de Toulouse en 2026. Il s’agit évidemment d’un poisson d’avril, même s’il ne le précise pas dans sa publication.
Un camping flottant au pied de la cathédrale Sainte-Cécile d’Albi dans le Tarn ? C’est ce que souhaite mettre en place le festival Pause Guitare du 1er au 6 juillet pour son édition 2025, comme il l’annonçait dans une publication sur sa page Facebook ce mardi 1er avril. Un camping inédit ouvert à seulement 120 chanceux qui pourront installer leur tente sur l’eau et profiter « d’une scène flottante, de canoës, de baignades… ». À condition, toutefois, « de savoir nager et signer une charte d’humilité aquatique ». « Bon… Je suis plus très là, mais j’avoue que j’avais pas prévu que ça parte aussi loin. C’est complètement barré leur truc », déclare Alain Navarro, fondateur du festival, dans la publication. Les pré-inscriptions ouvrent dès le 15 avril. Mais il y a peu de chance que vous obteniez une place puisque, vous l’aurez compris, c’est un poisson d’avril.
Un autre poisson d’avril, en image cette fois. Sur le réseau social X (anciennement Twitter), le Castres Olympique donnait rendez-vous à ses supporters à 12h ce 1er avril. Si le club de rugby n’en dévoilait pas plus à ce sujet, une image assez explicite accompagnait sa publication. On pouvait effectivement y voir le logo du Castres Olympique sur un fond rouge, ressemblant fortement à un maillot. Le club comptait-il abandonner son emblématique couleur bleue ? Comme s’en doutait ses fans, il n’en est rien. « Bien évidemment, on laisse le maillot rouge au Stade Toulousain ! », assurait le Castres Olympique dans un nouveau post publié peu avant midi.
Le Pont du Gard va prendre de la hauteur ! Il va effectivement gagner un étage, d’après le gestionnaire du site. Mais celui-ci ne sera pas constitué de pierres. Il sera construit en verre et en bambou qui sera fourni par la Bambouseraie en Cévennes d’Anduze. Un choix original qu’assume le site du Pont du Gard. Il met ainsi en avant un « matériau éco-responsable » permettant de créer une « structure légère et harmonieuse ». Il assure que cette extension, imaginée par le cabinet Bambous & Associés, sera « respectueuse de l’histoire du Pont du Gard tout en l’ancrant dans l’avenir ». Le site veut ainsi faire « un clin d’œil à l’histoire avec un canal réinventé ». Un projet qui devrait bientôt être lancé, même si aucune date n’est précisée. Et pour cause, cette nouvelle est un poisson d’avril.
Au tour du préfet du Tarn-et-Garonne de faire son poisson d’avril. Sur ses réseaux sociaux, il a fait part d’une « découverte sensationnelle » lors des fouilles liées aux travaux de réaménagement de la Place Foch à Montauban : « des ossements de mammouths datant de 30 000 à 40 000 ans ». « Cette trouvaille, qualifiée de “sensation archéologique” par les experts, pourrait bien changer la donne du projet », affirme la préfecture. En tout cas, ils vont retarder les travaux de la place. « Cette découverte précieuse nécessite des études approfondies, ce qui prolongera le chantier plus longtemps que prévu », annoncent les services de l’Etat. Un poisson d’avril qui risque d’en avoir trompé plus d’un…
C’est une nouvelle qui a dû ravir plus d’un amateur de thé… ou pas. La réserve africaine de Sigean, dans l’Aude, dévoilait le lancement de sa gamme “Girafe Thé Gourmet” à base de crottes de girafes. Vous vous demandez comment c’est possible ? Le parc zoologique explique : les crottes, récoltées par les soigneurs, sont décortiquées pour garder uniquement les feuilles de frênes et la luzerne non digérées. Celles-ci sont ensuite séchées et ensachées. La réserve garantit « une expérience gustative et sensorielle optimale ». « Fort en anti-oxydants, ce thé a un profil aromatique unique, caractérisé par une douceur marquée et une absence d’amertume grâce au processus de digestion de la girafe. Ses arômes boisés et fumés sont accompagnés de notes subtiles fleuries. Il a également des propriétés grandissantes ! », affirme le parc qui est le seul à en vendre. Toutefois, ceux qui cherchent à gagner quelques centimètres ne pourront tester ce nouveau thé puisqu’il s’agit d’un poisson d’avril.
La gendarmerie de l’Hérault met, elle, à l’honneur sa brigade canine en ce 1er avril. Et, plus particulièrement le chien Gatsby. En effet, elle fait part, dans une publication sur Facebook, du lancement ce mardi de son équipe cynophile « experte en gestion administrative » avec photo à l’appui de l’animal, vêtu d’un uniforme et bien installé à son bureau devant un ordinateur. « Après une formation rigoureuse, il ne nous reste plus qu’à faire comprendre à Gatsby comment rédiger une procédure et trier les papiers sans manger les classeurs. Ça va le faire ! », s’exclame la gendarmerie du département qui conclut sa publication avec un message de prévention en ce jour où le canulars est roi : « Ne croyez pas tout ce que vous lisez sur les réseaux sociaux ».
Enfin, l’office de tourisme d’Argelès-sur-Mer rapporte sur ses réseaux sociaux la découverte d’une famille de kangourous ce matin du 1er avril sur la plage des Pins. Ces derniers ne viennent pas d’un parc animalier, mais d’un cargo. « Selon les premières hypothèses des experts animaliers, ces marsupiaux auraient réussi à s’échapper d’un cargo australien qui traversait la Méditerranée », raconte l’office de tourisme. Et ils ont l’air de se plaire dans leur nouvel habitat. « Visiblement conquis par le climat d’Argelès-sur-Mer, ils auraient décidé de s’installer ici ! », avance Argelès-sur-Mer Tourisme. Inutile de vous rendre sur la place des Pins, pour autant. Vous ne risquez pas, en effet, d’apercevoir ces kangourous qui sont une invention de l’office de tourisme.
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