La Compagnie des Pyrénées, qui réunit dans son réseau “N’PY” huit domaines skiables, a prévu pour l’hiver 2022-2023 une série de nouveautés, dont l’ouverture de pistes supplémentaires.
Peyragudes, Piau, Grand Tourmalet, Pic du Midi, Luz-Ardiden, Cauterets, Gourette et La Pierre Saint Martin. Ce sont les huit domaines skiables du réseau “N’PY” de la Compagnie des Pyrénées. Pour la saison 2022/2023, le groupe repart dans une dynamique d’investissement : 17,9 millions d’euros engagés en un an, selon un communiqué de presse de l’entreprise. Cet hiver va donc apporter son lot de nouveautés pour le ski dans les Pyrénées, tant dans les infrastructures pour les skieurs que dans les efforts de sobriété énergétique.
Peyragudes agrandit de 20% l’étendue de son domaine skiable avec la création d’un nouveau secteur de glisse au Cap des Hittes, qui s’adresse aux skieurs experts avec 1 000 mètres de dénivelé.
À Gourette, un nouveau télésiège est synonyme d’accès à trois pistes bleues pour les débutants. Au Grand Tourmalet, l’offre pour les débutants se renforce également, avec de nouveaux tapis pour l’apprentissage. « Des investissements ‘réversibles’ pensés également pour une utilisation sans neige et qui s’inscrivent dans un programme plus vaste qui vise à créer la station de montagne de demain », ajoute la Compagnie des Pyrénées.
Autre station des Pyrénées à se doter d’une nouvelle piste de ski : Luz-Ardiden (bleue). Cauterets souhaite aussi attirer de nouveaux clients avec un forfait à 10€ pour deux pistes vertes au Pont d’Espagne.
Le ski n’échappe pas à la nouvelle règle hivernale de la sobriété énergétique. « Les stations N’PY mettent tout en œuvre pour atteindre les 10% d’économie d’énergie demandés par le Gouvernement sans impacter la qualité de ses prestations. À titre d’exemple, la vitesse de certaines remontées mécaniques pourrait être adaptée en fonction de la fréquentation, une mesure quasi indolore pour le skieur qui permet d’économiser 15% de consommation » détaille la Compagnie des Pyrénées.
Le groupe indique également « optimiser » la production de neige de culture, diminuer la température dans les bâtiments et nommer dans chaque station un « référent énergie ».
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