e moustique tigre, qui peut être porteur de plusieurs virus, s’apprête à reprendre du service en Occitanie. L’ARS met donc en place un dispositif de surveillance renforcée.
Les activités reprennent avec l’arrivée des beaux jours. Le moustique tigre, qui peut être porteur du virus zika, de la dengue, ou encore du chikungunia, fait son retour en Occitanie. Parmi les 4 454 communes de la région, 1 964 communes sont colonisées par cet indésirable. Ce qui représente 88 % de la population d’Occitanie, soit près de 5.5 millions d’habitants.
L’Agence régionale de santé d’Occitanie (ARS) met donc en place un dispositif de surveillance renforcée du 1er mai au 30 novembre. Cela correspond à la période d’activité du moustique tigre.
[#MoustiqueTigre] Le dispositif de surveillance renforcée est activé du 1er mai au 30 novembre. Objectif : limiter la propagation du moustique tigre et éviter qu'il ne transmette des maladies dont il peut être le vecteur #dengue, #chikungunya #Zika. https://t.co/XaJ5dhEZ7C
— ARS Occitanie (@ARS_OC) April 28, 2022
Ce dispositif repose sur trois axes. Il y a d’abord une surveillance renforcée des populations de moustiques. L’ARS prévoit également une sensibilisation des personnes résidant dans les zones où ces moustiques sont présents et actifs. « La lutte contre ces moustiques et leurs larves constitue l’un des principaux moyens d’éviter la transmission de virus. C’est un réflexe à acquérir chez soi pour se protéger de manière collective », l’indique l’agence.
Enfin, le dispositif compte également une surveillance médicale renforcée des cas humains des maladies que ce moustique peut véhiculer. « Cette surveillance mobilise les professionnels de santé de toute la région pour qu’ils effectuent le signalement immédiat à l’ARS de tout patient présentant des symptômes de dengue, chikungunya ou zika.
En parallèle de ce dispositif, l’ARS lance un appel à la vigilance à destination des personnes voyageant vers des zones tropicales. Elles doivent consulter un médecin en cas de symptômes (fièvre brutale, douleurs articulaires, courbatures…) jusqu’à une semaine après leur retour de voyage.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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