10 Mars 2025
10 Mars 2025
Une station d’hydrogène vert a été inauguré à l’aéroport de Toulouse-Blagnac lundi 4 novembre, une première en Europe. Ce projet vise à réduire les émissions de CO2.
L’aéroport de Toulouse-Blagnac a inauguré lundi 4 décembre la première station d’Europe de production et de distribution d’hydrogène vert en zone aéroportuaire. Ce projet, porté par la société Hyport (détenue par Engie et l’Agence régionale de l’énergie et du climat d’Occitanie), vise à décarboner la mobilité sur le site et à contribuer à la transition énergétique du territoire occitan.
La station Hyport, située à proximité des pistes et des axes routiers, est équipée d’un électrolyseur alimenté à 100 % en électricité renouvelable. Elle peut produire plus de 400 kg d’hydrogène vert par jour, soit l’équivalent d’un mégawatt d’électrolyse. Cette énergie propre peut alimenter une vingtaine de bus ou 200 véhicules légers par jour.
La station dispose de deux bornes de distribution, une en zone publique et une côté tarmac, pour ravitailler les véhicules à hydrogène circulant sur l’aéroport. Il s’agit notamment des bus assurant le transport des voyageurs vers les avions ou les parkings, ainsi que des navettes des salariés d’Airbus. Ce hub hydrogène permet aussi de recharger les tracteurs d’avions et les groupes électrogènes qui alimentent les avions en électricité lorsqu’ils sont sur les pistes. La station est également ouverte à des clients externes à l’aéroport, comme des camions ou des cars.
L’inauguration a rassemblé plusieurs personnalités à l’aéroport Toulouse-Blagnac. « L’hydrogène fait partie des solutions dont il faudra intensifier la production pour contribuer à l’objectif de neutralité carbone à horizon 2050. (…) La filière hydrogène apporte une alternative fiable et compétitive au carburant traditionnel. Elle génère également de l’activité économique et des emplois locaux », a déclaré Pierre-André Durand, préfet de la Haute-Garonne et de l’Occitanie.
Pour sa part, la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga (PS), rappelle que « grâce au plan dédié de 150 millions d’euros adopté dès 2019, le premier à l’échelle d’une Région, nous sommes aujourd’hui présents sur l’ensemble de la chaîne hydrogène, de la recherche à la production, en passant par le développement des usages ».
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