Les 7 500 m² de l’ancien hôpital de Pamiers qui appartenait à la mairie ont été vendus au promoteur immobilier Eiffage pour y construire une résidence pour seniors autonomes, comprenant de multiples services dédiés. Un projet estimé à 20 millions d’euros.
Depuis les années 2000, l’ancien hôpital de Pamiers n’avait plus de fonctions médicales. Il hébergeait la Communauté de communes des Portes d’Ariège-Pyrénées (CCPAP), qui devra déménager d’ici septembre 2023. En effet, la mairie, propriétaire de 7 500 m² du bâtiment, vient de vendre les locaux au promoteur immobilier Eiffage pour un montant encore inconnu. Celui-ci souhaite démolir l’ancien hôpital de Pamiers, tout en gardant intacts le fronton d’entrée en brique et l’escalier de pierre, pour y construire une résidence pour seniors autonomes.
Un projet estimé à 20 millions d’euros et dont les travaux devraient débuter en septembre 2023, par la démolition de l’édifice, datant des années 1950. En lieu et place de l’ancien hôpital, 110 logements adaptés aux seniors autonomes vont être érigés. Les résidents pourront y bénéficier de nombreux services situés au rez-de-chaussée, comme une blanchisserie, un restaurant et une piscine. Ils pourront également compter sur les 20 à 25 employés qui seront recrutés pour assurer le bon fonctionnement de l’établissement.
La résidence devrait être livrée courant 2025, et accueillir ses premiers locataires. En attendant, les structures qui avaient trouvé refuge rue de la Maternité vont devoir envisager une nouvelle solution d’hébergement. D’autant que l’aile du bâtiment appartenant au Centre hospitalier intercommunal des Vallées de l’Ariège (Chiva) est également mise en vente. Si la CCPAP a d’ores et déjà annoncé son déménagement dans les anciens locaux d’Enedis, il est question d’un transfert du service municipal enfance-jeunesse Porte de Nerviaux, et de la Direction des affaires culturelles au Carmel.
Quant à la crèche collective “Le Royaume d’Apamée”, elle sera installée dans un bâtiment flambant neuf, rue Eugène-Duprat. La crèche familiale et la ludothèque seront elles, déménagées non loin de l’îlot Sainte-Claire. Pour l’heure, la Mission locale, le Point accueil jeunes et le Pôle académique n’ont pas encore annoncé de solution concrète à leur recherche d’hébergement.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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