L’incendie situé sur les communes de Saint-Bauzille-de-la-Sylve, Gignac et Aumelas, près de Montpellier, est « contenu », annonce la préfecture de l’Hérault dans la matinée de mercredi 27 juillet. Il a brûlé 800 hectares de végétation.
C’est un soulagement dans l’Hérault. « L’incendie situé sur les communes de Saint-Bauzille-de-la-Sylve, Gignac et Aumelas, près de Montpellier, est contenu », annonce la préfecture de l’Hérault dans la matinée de ce mercredi 27 juillet. « La tête de feu est fixée aux portes de Saint-Paul-et-Valmalle », c’est-à-dire qu’il ne progresse plus.
Huit cents hectares ont été brûlés par cet incendie. Il a parcouru une distance de huit kilomètres pour une surface de mille hectares. Des points chauds perdurent encore et les pompiers continuent le traitement des lisières du feu.
« D’importants moyens humains et matériels restent déployés pour maîtriser les feux », selon la préfecture. En effet, près de 650 sapeurs-pompiers sont engagés dans ce combat. Parmi eux, 400 sapeurs-pompiers de l’Hérault et 250 pompiers venus en renfort d’autres départements. Côté matériel, trois bombardiers d’eau font des rotations.
La banlieue de Montpellier a pu être épargnée par l’incendie. Aucune habitation n’a été touchée par le feu. Aussi, aucune victime n’est à déplorer. En revanche, cinq soldats du feu ont été légèrement blessés dans le cadre de leurs missions. Des évacuations avaient été décidées mardi 26 juillet sur le secteur d’Aumelas (Mas Arnaud et Mas d’Encoste). Les habitants peuvent à présent regagner leurs domiciles. Par contre, les routes départementales RD 139, RD 114 et RD 619 restent fermées à la circulation.
Par ailleurs, les incendies déclarés à Puéchabon et Saint-Jean-De-La-Blaquière sont éteints. Aussi, une cellule de crise est toujours active en préfecture, ainsi qu’un poste de commandement opérationnel à Gignac.
Le parquet de Montpellier a ouvert une enquête. La piste criminelle est privilégiée étant donné que deux départs de feu ont eu lieu à quelques centaines de mètres l’un de l’autre avant de se réunir pour ne former qu’un brasier.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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