Le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de l’Ariège alerte les habitants sur les risques d’incendie liés aux feux de cheminée et donne des conseils pour les éviter.
« Soyez vigilants », ordonne le Service départemental d’incendie et de secours de l’Ariège. En cette période de froid, les pompiers du département alertent les habitants face aux risques qu’un incendie se déclare à l’intérieur de leur foyer après avoir allumé un feu de cheminée. « Ces trois dernières semaines, ce sont 17 feux de cheminée qui se sont déclarés », annonce le SDIS09 sur les réseaux sociaux.
Selon les pompiers de l’Ariège, « un entretien régulier des conduits et des appareils à combustion reste la première précaution à prendre ». Il est obligatoire de réaliser une opération de ramonage une à deux fois par an, selon la fréquence d’utilisation.
« Elle peut utilement être complétée par des dispositifs de protection de l’orifice en toiture (chapeau) visant à éviter toute chute de matériaux, de nids ou d’animaux susceptibles d’obstruer le conduit », ajoute le SDIS. Enfin, il est essentiel de surveiller le feu lorsqu’il est allumé ou en train de s’éteindre et de mettre en place un pare-feu pour éviter que des braises se dispersent.
Le premier réflexe doit être d’appeler les pompiers (numéros : 18 ou 112). Sans prendre de risque et si cela est possible, il faut essayer de « couper le tirage (insert ou poêle) et diminuer l’intensité du foyer en utilisant un extincteur à eau pulvérisée, un flacon vaporisateur ou en projetant du sable ou de la terre dans l’âtre », expliquent les pompiers.
Attention, la projection massive d’eau est dangereuse en raison du dégagement de vapeurs brûlantes. Le risque de choc thermique peut également endommager les installations. Si possible également, il est souhaitable d’écarter les objets inflammables du feu. Ensuite, toutes les personnes se trouvant dans l’habitation ou le bâtiment doivent sortir et se mettre en sécurité à l’extérieur.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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