Quelque 200 personnes se sont rassemblées devant la gendarmerie de Saint-Girons en Ariège en opposition au placement de chasseurs en garde à vue suite à la mort d’une ourse.
La tension est montée d’un cran. Quelque 200 manifestants se sont rassemblés devant la gendarmerie de Saint-Girons en Ariège dans la matinée de ce vendredi 3 juin, comme le relate France Bleu. Elles souhaitaient s’opposer au placement en garde à vue de huit chasseurs dans le cadre de la mort d’une ourse en novembre 2021.
Pour rappel, un chasseur de 70 ans avait été grièvement blessé à la jambe par la morsure d’une ourse qu’il a ensuite abattue. L’homme participait à une battue aux sangliers quand il s’est retrouvé confronté à cette femelle en compagnie de deux oursons dans le massif du Couserans, en Ariège.
Pour la Fédération des chasseurs, le tireur attaqué par une ourse et qui l’a ensuite tuée est traité « comme un criminel de guerre ». Plusieurs interrogatoires se sont déroulés depuis le mercredi 1er juin. Deux hommes ont répondu à une convocation à la gendarmerie ce vendredi 3 juin. L’enquête en cours doit déterminer le déroulement des événements. Elle doit aussi indiquer si la chasse se déroulait dans une zone autorisée. De l’avis des chasseurs, la légitime défense de leur collègue est évidente.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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