Le plan froid à destination des personnes sans-abris vient d’être activé en Ariège. Ce dispositif inclut notamment l’ouverture de places d’hébergement d’urgence supplémentaires.
Le plan froid est désormais activé. Sous l’autorité de la préfète de l’Ariège, les services de l’État et tous les acteurs de la veille sociale, notamment le 115, les associations et les collectivités, vont ainsi contribuer au renforcement du dispositif d’hébergement d’urgence en ouvrant des places supplémentaires jusqu’à fin mars prochain.
« Le dispositif d’accueil des personnes sans abri, qui fonctionne toute l’année, est renforcé pendant la période hivernale. Une vigilance accrue est mise en œuvre auprès des personnes en grande précarité ayant besoin d’un hébergement d’urgence », précise la préfecture. Le département augmente ainsi sa capacité d’hébergement d’urgence de près de 60% durant l’hiver.
Le 2 novembre dernier, jour de l’activation du plan froid, 73 places supplémentaires sont venues s’ajouter au 138 places ouvertes toute l’année. En tout, 211 sont actuellement disponibles en Ariège. « Ce nombre de places reste constant en niveau 1 du plan froid activé lorsque les températures ressenties de jour sont comprises entre -5°C et -10°C », indique la préfecture.
Mais si les températures tombent entre -11°C et -17°C dans le département, le niveau 2 est activé et 10 places supplémentaires sont ouvertes. Enfin, cinq nouvelles sont mobilisées grâce à l’ouverture temporaire de lieux d’hébergement, lorsque le niveau 3 est activé, c’est-à-dire quand les températures sont inférieures à -18°C.
En plus de cela, les accueils de jour de Foix, Pamiers et Saint-Girons modifient leurs horaires en période hivernale. Ils accueillent ainsi les personnes sans-abris lors de la pause méridienne et les week-ends. « Un accompagnement social, un diagnostic sanitaire et une aide à l’accès aux droits sont proposés à chaque personne accueillie », souligne la préfecture.
La Croix-Rouge organise par ailleurs des maraudes dans ces trois communes, mais aussi à Mirepoix et Tarascon-sur-Ariège. « Elles permettent de repérer les personnes en difficulté, de leur fournir vêtements chauds et nourriture et de leur proposer un hébergement pour la nuit, dans un centre d’hébergement d’urgence », concluent les services de l’Etat.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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