Une partie des agents du service de soins de suite et de réadaptation du Centre hospitalier intercommunal des vallées de l’Ariège (Chiva) est en grève. En cause, un rythme de travail considéré comme insoutenable. Les agents réclament donc la création de deux postes.
La grogne monte. Une partie des agents du service de soins de suite et de réadaptation du Centre hospitalier intercommunal des vallées de l’Ariège (Chiva) est en grève depuis jeudi 10 mars. Ce service s’occupe de personnes âgées pouvant avoir différentes pathologies, une dégénérescence cognitive.
Ils mettent en cause un rythme de travail considéré comme insoutenable. « On nous pousse à maltraiter les patients », s’indigne ainsi Sandrine Clergue, une aide-soignante, dans La Dépêche du Midi. Sur les 29 lits ouverts dans le service, 25 sont occupés par des patients dont la toilettes lourdes et nécessite deux aides-soignantes. « Le matin, nous avons à peine le temps de les emmener faire leurs besoins, car nous devons servir les petits-déjeuners. Nous en arrivons à leur dire de faire dans leurs couches. » Les agents réclament donc la création de deux postes.
Contacté par Le Journal Toulousain, le Chiva n’a pas répondu à nos sollicitations. Dans un communiqué cité par La Dépêche du Midi, la direction de l’hôpital dit avoir eu, avec le personnel, une réunion, avant le début du mouvement de grève, pour présenter « des axes d’amélioration concernant l’organisation de la prise en charge des patients ». Le personnel reconnaît avoir été écouté mais « attend des actes ».
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires