17 Avril 2025
17 Avril 2025
Les lâchers de lanternes et de ballons sont désormais interdits toute l’année en Ariège. En cause : les risques pour l’environnement, les incendies et la sécurité aérienne. La préfecture appelle à privilégier des alternatives plus responsables lors des événements festifs.
À compter de ce printemps 2025, les habitants de l’Ariège devront renoncer à une tradition visuelle appréciée lors des festivités : les lâchers de lanternes célestes et de ballons gonflés à l’hélium sont désormais prohibés sur l’ensemble du département, et ce, de manière permanente. C’est ce que stipule un arrêté signé récemment par le préfet. L’Ariège rejoint ainsi d’autres territoires qui ont déjà banni ces objets volants, au nom du bon sens et de la responsabilité collective.
Cette décision fait suite à une série d’alertes concernant les conséquences environnementales et sécuritaires de ces pratiques. Si les envolées de lanternes séduisent par leur esthétique poétique, leur impact réel est bien moins enchanteur. Une fois retombés au sol, ces objets finissent bien souvent dans des forêts, des champs ou des cours d’eau, contribuant à la prolifération des déchets dans les espaces naturels.
Les autorités pointent également le risque d’incendie, en particulier dans les zones rurales ou boisées, où un simple résidu incandescent peut provoquer un sinistre. Les milieux urbains ne sont pas non plus à l’abri de tels incidents. Par ailleurs, ces objets volants non maîtrisés représentent un danger potentiel pour les aéronefs, en particulier les hélicoptères de secours, très sollicités dans les zones montagneuses ariégeoises.
Les organisateurs d’événements publics ou privés sont donc invités à repenser leurs animations. « Il conviendra désormais, à l’occasion de célébrations ou d’événements de plein air, de recourir à des alternatives n’ayant pas d’effets négatifs sur la sécurité et l’environnement », souligne la préfecture.
Cette interdiction s’inscrit dans une volonté plus large de prévention des risques et de préservation des espaces naturels. Elle reflète une prise de conscience croissante sur l’importance d’adapter les habitudes festives aux enjeux écologiques actuels.
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