La cour d’appel de Toulouse vient de condamner l’exploitant forestier espagnol, à l’origine du vol de 400 arbres au mois de mars 2021 dans une petite commune d’Ariège, à deux ans de prison avec sursis. Pour rappel, en première instance, le bûcheron avait écopé de 18 mois de prison, dont 9 fermes.
Nouveau rebondissement dans l’affaire des 400 arbres volés en Ariège. La cour d’appel de Toulouse vient de rejeter la demande de relaxe formulée par l’exploitant forestier espagnol à l’origine des faits. Il écope de deux ans de prison avec sursis. Pour rappel, en première instance, le tribunal correctionnel de Foix l’avait condamné à 18 mois de prison, dont neuf fermes pour “vol avec dégradation et destruction”. Le bûcheron devait également s’acquitter d’une amende de 40 000 euros à titre personnel. Il en est désormais exempté. La cour d’appel de Toulouse a également réduit l’amende infligée à sa société, de 100 000 à 80 000 euros. Son avocat a indiqué se pourvoir en cassation, selon les propos rapportés par le média 20 minutes.
Cette affaire a débuté au mois de mars 2021, lorsque les habitants de Perles-et-Castelet, une commune située à proximité de la station Ax 3 Domaines, sont réveillés en sursaut par les bruits assourdissants de tronçonneuses. Ils se retrouvent alors nez à nez avec des ouvriers espagnols qui abattent les arbres tout autour des maisons. Au total, une centaine de chênes et plus de 300 sapins ou épicéas jonchaient sur le sol. Les Perlois ont également constaté que des murets avaient été détruits pour que les bûcherons puissent détourner un ruisseau. Ils avaient, sur leur passage, également laissé des traces d’hydrocarbures issus des engins qui servaient à transporter le bois jusqu’en Espagne. Si cette affaire va jusqu’en cassation, elle est encore loin de se terminer.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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