La délinquance est globalement en recul dans le département de l’Ariège d’après le bilan dévoilé par la préfète, Sylvie Feucher. Mais il reste des points noirs.
Le Covid-19 a aussi des effets sur la délinquance. La préfète de l’Ariège, Sylvie Feucher, a présenté, ce mercredi 17 février, avec le procureur de la République, le bilan de la délinquance dans le département pour l’année 2020. Celui-ci fait état d’une baisse globale de la délinquance de 1,85 %. 6 487 faits ont ainsi été enregistrés l’an dernier, contre 6 609 en 2019.
Les atteintes aux biens, c’est-à-dire les vols, avec ou sans violence, et les actes de dégradation, sont ainsi en baisse de 21 % en 2020 par rapport à l’année précédente. La préfecture compte 2 525 faits commis en Ariège contre 3 192 en 2019. Le nombre de cambriolages est aussi en baisse, 458 ont été constatés, soit 34,85 % de moins que l’année passée.
« Dans le contexte exceptionnel de crise sanitaire, et la mise en place des périodes de confinement (…) les indicateurs de la délinquance ont enregistré des évolutions atypiques », constate ainsi la préfecture.
Elle indique qu’ « alors que certains actes de délinquance ne peuvent plus s’exercer dans un contexte de confinement ou de couvre-feu, d’autres formes, comme les atteintes volontaires à l’intégrité physique, se développent. C’est le cas pour les violences intrafamiliales et les violences sexuelles. » Les atteintes volontaires à l’intégrité physique ont bondi de 20,78 % avec 1 459 faits commis.
L’Ariège enregistre d’ailleurs, pour l’année écoulée, le taux départemental de violences sexuelles constatées pour 1 000 habitants, le plus élevé de France. 179 cas ont été comptabilisés en 2020, c’est 30,66 % de plus qu’en 2019. Pour la troisième année consécutive, ce chiffre est en hausse. Une augmentation qui s’explique notamment par la libération de la parole des victimes, mais que la préfecture justifie également par « la création d’un poste d’intervenante sociale en police et gendarmerie, et une formation accrue des forces de sécurité dans l’accueil des victimes ».
Autre évolution due au contexte actuel, l’augmentation du nombre d’escroqueries et d’infractions économiques et financières. Il y en a eu 979 en 2020, soit 33,93% de plus qu’en 2019. Il s’agit notamment des cas d’abus de confiance, de falsifications et de chèques volés.
La rédaction
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