L’opération de remboursement “City Foliz”, lancée par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de l’Ariège à la fin de l’année 2021, est prolongée jusqu’au 15 mars. Cette campagne de soutien aux commerces ariégeois permet aux consommateurs de se voir rembourser 20% de leurs achats. Près de 1 800 personnes en ont déjà bénéficié.
Les commerces ariégeois ont été mis à mal après deux confinements l’an dernier. Pour les aider, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de l’Ariège a décidé de prolonger jusqu’au 15 mars l’opération de remboursement “City Foliz”, lancée au mois de décembre. Cette initiative vise à encourager les consommateurs à acheter dans les commerces locaux. Encore peu développé en France, le “cash-back” permet aux clients de se faire rembourser une partie de leurs achats grâce à une application qu’ils connectent à leur compte bancaire.
Avec City Foliz, 20% de la somme dépensée est ainsi retournée aux consommateurs, dans la limite de 10 euros remboursés pour 50 euros d’achat par jour et par personne.
Plus de 1 800 personnes ont téléchargé l’application Keetiz, qui permet de bénéficier de cette opération de remboursement, d’après le responsable du pôle étude-aménagement de la CCI de l’Ariège, Denis Dubrulle, cité par La Dépêche du Midi. Les utilisateurs se sont ainsi vus rembourser près de 55 000 euros à la date du 21 janvier, soit 27% de l’enveloppe allouée à l’opération. Cette dernière ayant été financée par les intercommunalités de l’Ariège, le Région Occitanie et des partenaires privés.
Quelque 566 commerces ont bénéficié de City Foliz, dispositif leur ayant permis d’attirer les clients. Parmi eux, des magasins alimentaires, des boutiques de vêtements, des fleuristes, des bijouteries, des parfumeries, etc. C’est un tiers des 1 800 commerces qui devraient intégrer l’opération à terme. Un chiffre qui s’explique par la fermeture administrative des bars et des restaurants, et par le nombre de commerces n’acceptant pas la carte bancaire, mode de paiement nécessaire pour payer et être remboursé sur l’application Keetiz.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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