Avec un taux d’incidence qui a triplé en un peu plus d’un mois, l’Ariège devient l’un des territoires les plus touchés par l’épidémie de Covid-19 en Occitanie.
Jusqu’à maintenant, l’Ariège était relativement épargnée par l’épidémie de Covid-19. Depuis quelques semaines, la situation s’est particulièrement dégradée, au point d’en faire l’un des territoires les plus touchés de la région. En effet, le département compte désormais 20 malades hospitalisés (dont 8 en réanimation) pour motif de Covid-19, selon les chiffres publiés par l’Agence régionale de santé dans son dernier point de situation ce mardi 20 octobre.
De même, l’évolution des taux d’incidence et de positivité est inquiétante et révèle une dégradation significative de la situation. En effet, ce lundi 19 octobre, la préfète d’Ariège qui a renforcé les mesures de restrictions sanitaire, a annoncé que le taux de positivité (le nombre de cas positifs sur l’ensemble des personnes testées) avait triplé depuis le mois d’août, et ainsi atteindre 15 % contre 3 % deux mois plus plus tôt. Les villes de Foix (20,5%) et de Pamiers (20%) affichent les taux les plus hauts du département, respectivement 20,5 % et 20 % alors que la moyenne nationale est 13 %.
Par ailleurs, le taux d’incidence (le nombre de personnes positives pour 100 000 habitants) a également connu une augmentation spectaculaire et s’établit aujourd’hui à 273 cas pour 100 000 habitants. Avec une explosion, notamment, chez les jeunes de 20 à 30 ans, où celui-ci est de 400 cas pour 100 000 habitants. Des valeurs supérieures à la moyenne régionale, qui est de 216.
Cette aggravation du taux d’incidence au niveau départemental s’explique, entre autres, par l’influence du cluster de l’Ehpad de Bellissen à Foix. En effet, dans cette ville le taux d’incidence atteint même 520 cas pour 100 000 habitants. Dans la ville voisine de Pamiers, ce taux est également supérieur à la moyenne régionale, mais s’établit à 218 cas pour 100 000 habitants.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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