Le tunnel de Foix sera fermé à la circulation du lundi 18 novembre à 19 heures jusqu’à 6 heures le lendemain matin, en raison d’une mobilisation d’agriculteurs. Des déviations seront mises en place pour gérer le trafic, qui risque d’être plus dense que d’habitude.
Le tunnel de Foix sera fermé à la circulation du lundi 18 novembre à 19 heures jusqu’à 6 heures le lendemain matin, selon une décision prise par la préfecture de l’Ariège. Cette mesure intervient en prévision d’une mobilisation d’agriculteurs annoncée dans ce secteur.
« Les syndicats de la Fédération des syndicats d’exploitants agricoles et des Jeunes agriculteurs d’Ariège organisent un rassemblement lundi 18 novembre 2024 de 19 heures à une heure devant les deux entrées du tunnel de Foix », explique la préfecture dans un communiqué. « Des cortèges composés de tracteurs et de véhicules légers se dirigeront à 19 heures vers le tunnel, depuis le rond-point de la Charmille à Saint-Paul-de-Jarrat, et depuis la zone Delta Sud de Verniolle. »
En conséquence, des déviations seront mises en place par le centre de Foix (RD 117 et RD 919), ce qui pourrait générer un trafic plus dense que d’ordinaire. De plus, des ralentissements importants sont à prévoir sur la RN20 entre l’échangeur sept (rond-point de la zone Delta sud de Verniolle) et l’échangeur dix, ainsi qu’entre l’échangeur 12 (rond-point de la Charmille) et l’échangeur 11 (rond-point de Peysales), à cause du cortège de tracteurs.
Les usagers de la route sont invités à anticiper leurs déplacements et à faire preuve de prudence.
Deux syndicats d’agriculteurs, la FNSEA et les Jeunes agriculteurs, organisent plusieurs mobilisations en Occitanie ce lundi 18 novembre. Comme lors des blocages en début d’années, ils réclament une simplification administrative, une baisse des taxes et une meilleure protection contre la concurrence étrangère. Aussi, ils s’inquiètent de l’impact du traité de libre-échange en discussion entre l’Union européenne et le Mercosur en Amérique latine.
L’accord permettra de lever les droits de douane entre les deux continents. Cependant, les éleveurs sud-américains ne sont pas soumis aux mêmes contraintes qu’en France, notamment en matière de normes environnementales. L’élevage français ne sera pas sur un pied d’égalité face à cette nouvelle concurrence.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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