L’Agence Régionale de Santé (ARS) d’Occitanie conseille aux habitants de la région de prendre, dès aujourd’hui, un rendez-vous pour la vaccination. Sans attendre l’affluence à venir liée aux nouvelles décisions gouvernementales.
En Occitanie, l’Agence Régionale de Santé (ARS) conseille aux habitants de ne pas attendre pour prendre rendez-vous pour la vaccination. Elle prévoit une forte affluence dans les prochaines semaines, notamment liée aux nouvelles décisions gouvernementales. En effet, à la mi-janvier, les personnes non vaccinées et celles qui n’ont pas effectué leur dose de rappel dans un délai de sept mois après leur dernière injection devraient perdre la validité de leur pass sanitaire, qui pourrait devenir un pass vaccinal.
« Pour répondre le plus rapidement possible aux besoins de vaccination, de nombreux dispositifs sont mobilisés partout en Occitanie », poursuit l’ARS. Près de 160 nouveaux centres ont ouvert depuis le début du mois de janvier, dont ceux de Toulouse-Mermoz sur l’île du Ramier et de Revel en Haute-Garonne, ou encore celui du centre culturel de Foix en Ariège ce jeudi 13 janvier. L’ensemble des points de vaccination sont référencés sur le site www.sante.fr.
Les opérations de vaccination, aussi, se multiplient, comme par exemple à Toulouse dans les quartiers de Saouzelong (jeudi 13 janvier), du centre (lundi 17 janvier), des Pradettes (mardi 18 janvier) de la Reynerie (jeudi 20 janvier) mais aussi à Aussonne dans le Tarn-et-Garonne et à Saint-Girons en Ariège le week-end dernier.
Dans le même temps, les professionnels de santé libéraux ont multiplié leur activité de vaccination en cabinet, officine ou à domicile. « L’engagement des équipes répond au même objectif de nous permettre à tous d’être mieux protégés, d’abord contre le variant Delta qui circule toujours fortement dans notre région et face au nouveau variant Omicron », ajoute l’autorité sanitaire.
« La protection est comparable, quel que soit le vaccin administré, Pfizer ou Moderna », souligne l’Agence Régionale de Santé. Ils ont le même principe actif, selon la technologie dite “de l’ARN messager” (ARNm). « Ces deux vaccins sont compatibles entre eux. Nous pouvons par exemple avoir reçu deux premières doses de vaccin Pfizer et recevoir une dose de rappel en Moderna et vice-versa. Les seules différences concernent leur conditionnement et leurs modalités de conservation », précise l’ARS.
La Haute Autorité de Santé (HAS) a même rappelé le 8 novembre dernier que « plusieurs études conduites en conditions réelles d’utilisation tendent à montrer une efficacité vaccinale légèrement supérieure pour Moderna par rapport à Pfizer dont l’efficacité est déjà très bonne ».
En attendant des données complémentaires, la HAS recommande le vaccin Pfizer pour les moins de 30 ans. Car « de très rares cas (environ 1/10 000) d’inflammation du muscle cardiaque, la plupart du temps passagère et sans gravité, ont été observés avant cet âge avec le vaccin Moderna », termine l’ARS Occitanie. Cela peut s’expliquer par la concentration plus importante d’ARNm dans le vaccin Moderna que dans le Pfizer.
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