Afin que le Père Noël ne soit pas en retard dans sa distribution de cadeaux, le maire d’Aucamville l’autorise à s’affranchir de toutes les limites de vitesse dans la nuit du 24 au 25 décembre.
À Aucamville, dans le Nord de la Haute-Garonne, pas question que le Père Noël soit en retard. Les enfants doivent impérativement pouvoir ouvrir leurs cadeaux au saut du lit ce dimanche 25 décembre. Alors, pour faciliter sa tournée des chaumières, le maire de la ville Gérard André a décidé de prendre des mesures radicales. Ce dernier vient de publier un arrêté permettant la mise en place de mesures de circulation exceptionnelles dans la nuit du 24 au 25 décembre, en prenant en compte « le retard accumulé par le Père Noël pendant la période de Covid-19 » et en considérant « qu’il est impératif d’apporter de la joie et du bonheur dans toutes les familles aucamvilloises ».
Ainsi, dans la nuit de ce samedi 24 au dimanche 25 décembre, le Père Noël ne sera pas soumis aux contraintes de vitesse dans les zones de circulation limitées à 30 kilomètres-heure dans la commune. De plus, « ce dernier sera autorisé à stationner et à circuler sur les toits des maisons de la ville », ajoute l’édile. Une copie de ce document, signé par Gérard André en bonne et due forme, a été envoyée à Toulouse Métropole afin que la collectivité puisse adapter sa signalisation. Le maire rappelle également que le directeur général des services d’Aucamville, les équipes de la gendarmerie nationale de Castelginest, de la police municipale d’Aucamville et tous les autres agents placés sous leurs ordres sont chargés de veiller à la bonne exécution de la mesure.
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Malgré le ton humoristique de cet arrêté municipal, il ne faut pas oublier les problématiques actuelles. Alors, « afin de garantir les économies d’énergies, le Père Noël est incité à utiliser un traineau électrique », qu’il pourra même recharger auprès des bornes installées sur le parking du centre culturel Alain Savary, à Aucamville.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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